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samedi 3 mai 2014

Photos...Sur les pas du grand Meaulnes... (photo de la semaine chez Amartia)

Photo de la semaine chez Amartia

La Chapelle d'Angillon

La Chapelle d'Angillon,
 le village natal d'Alain-Fournier
 qui en fait, dans son roman, 
le village natal d'Augustin Meaulnes 
et le désigne sous le nom de Ferté d'Angillon 

Photos du château et de l'étang






Nançay


Si, depuis La Chapelle, on prend la petite route de Presly le Ch'ti et que l'on suit la forêt,
 on parvient tout à coup dans le petit village de Nançay.

"C'est le pays de mon père. 
On y arrive après cinq lieues de voyage
 par des routes perdues, 
dans des voitures antiques... 
Nous avons toujours des histoires
 de voitures démolies, d'averse,
 de cheval embourbé dans un pré 
où on a voulu le faire boire. "



"Avec ça, au coin des bois,
 des horizons par-delà les bois et les routes
 comme on n'en a peut-être pas sur mer,
 même à Toulon".

"Arrivés au village, c'est une bouffée d'air familial qui nous attend. 
Une plaque, apposée sur la grosse maison en face de l'église, 
commémore "la vie de l'immense magasin" 
que l'oncle Florentin du Grand Meaulnes 
(Florent Raimbault en réalité) y tenait. "

C'est là, en effet, que le beau-frère de M. Fournier
 vécut avec la soeur,de ce dernier, 
la tante Augustine, 
et leurs neuf enfants dont les huit petites cousines germaines d'Henri Fournier 
chez qui il passait chaque année
 la dernière semaine de vacances.



 


Meaulnes  rencontre une jeune fille dont il tombe aussitôt amoureux.
 Il ne fait cependant qu'échanger quelques mots avec elle : 
elle lui dit son nom, « Mademoiselle Yvonne de Galais »,
 mais lui demande de ne pas la suivre.
 Au retour, on apprend que la fiancée tant attendue s'est enfuie ;
 le mariage n'a pas lieu et la fête prend fin tristement.




"Un grand silence régnait sur les berges prochaines. 
Le bateau filait
 avec un bruit calme de machine et d'eau. 
On eût pu se croire au cœur de l'été. 
On allait aborder, semblait-il, 
le beau jardin de quelque maison de campagne.
La jeune fille s'y promènerait sous une ombrelle blanche.
Jusqu'au soir on entendrait les tourterelles gémir... 
Mais soudain une rafale glacée venait rappeler décembre 
aux invités de cette étrange fête.
On aborda devant un bois de sapins. 
Sur le débarcadère, les passages durent attendre un instant,
 serrés les uns contre les autres, 
qu'un des bateliers eût ouvert le cadenas de la barrière... 
Avec quel émoi Meaulnes se rappelait dans la suite cette minute où, 
sur le bord de l'étang, 
il avait eu très près du sien le visage désormais perdu de la jeune fille ! 
Il avait regardé ce profil si pur,
 de tous ses yeux, 
jusqu'à ce qu'ils fussent  près de s'emplir de larmes.
 Et il se rappelait avoir vu, comme un secret délicat
 qu'elle lui eût confié, 
un peu de poudre restée sur sa joue.."


A la recherche du sentier perdu

« cette grande voie d’herbe verte

 qui coule sous les feuilles ».


 
"Je cherche quelque chose de plus mystérieux encore.

 C’est le passage dont il est question dans les livres,
 l’ancien chemin obstrué, celui dont le prince harassé de fatigue 
n’a pu trouver l’entrée.
 Cela se découvre à l’heure la plus perdue de la matinée,
 quand on a depuis longtemps oublié qu’il va être onze heures, midi. . . 
Et soudain, en écartant, dans le feuillage profond, les branches, 
avec ce geste hésitant des mains à hauteur du visage inégalement écartées,
 on l’aperçoit comme une longue avenue sombre
 dont la sortie 
est
un rond de lumière tout petit."


Si vous regardez bien vous verrez tout au fond du sentier les silhouettes de
Augustin Meaulnes et de Yvonne de Galais 



couverture de la BD
Les dessins de Bernard Capo sont extraordinaires...


http://mesinstantanes.blogspot.gr/

 C'était Mardi

cliquez sur le lien
pour avoir un résumé

du  roman d'Alain Fournier
Le
  Grand Meaulnes