Dénudées, les branches tremblent…
Le brouillard s’est épaissi.
Les certitudes s’envolent
Quand l’aurore s’obscurcit
Et que s’arrachent les pages
D’une vie vaine et sans âge…
Au Pays des Images et des Mots: Poèmes, citations illustrées, créations d'images, voyages, photos...
lundi 6 décembre 2010
20 commentaires:
Un immense MERCI pour tous les messages laissés...
Ce sont autant de traces d'amitié qui scintillent au fil des jours... )
Si une fenêtre indésirable s'ouvre fermez-là en cliquant sur la x en haut à droite...ce n'est pas un virus mais blogger qui la met et je ne peux rien faire
Balises pour rédiger un commentaire
Que c'est beau Marie Merci
RépondreSupprimerJackie
Merci beaucoup Jackie...
RépondreSupprimerles photos aident à mettre des mots sur nos vies....
...Quand les ombres du brouillard se lèvent, l'or du soleil s'accroche à nos yeux en paillettes d'espoir...
Bonsoir marie
RépondreSupprimerJ'aime ce moment plein de mystère ou brouillard vole sur les campagnes et le villes tout prend une autre dimension
Bonne soirée
Amicalement
Tony Yves
Le brouillard a tout mis
RépondreSupprimerDans son sac de coton ;
Le brouillard a tout pris
Autour de ma maison
Plus de fleurs au jardin,
Plus d'arbres dans l'allée ;
La serre des voisins
Semble s'être envolée.
Et je ne sais vraiment
Où peut s'être posé
Le moineau que j'entends
Si tristement crier.
Maurice Carême
Du brouillard,jaillissent des images mystérieuses et des émotions oubliées...
Merci Tony Yves
j'ai lu, j'ai relu,
RépondreSupprimerle cœur plein d'émotions
je commenterai plus tard...
Remarquable poème , pas très optimiste certes mais les images saisissantes et la magie des mots nous obligent à réfléchir à " cette vie vaine et sans âge"....dans le froid et le brouillard !
RépondreSupprimerDes mots saisissants mais qui ne se perdent pas dans le brouillard qui pourtant s'épaissit. Ils sont le ressenti de ton âme. Ton avatar lui-même est triste.
RépondreSupprimerBelle illustration avec la barque !
J'ai eu froid à te lire chère Marie.
Magnifique et plein d'émotion.
RépondreSupprimerParfois mes poèmes me font peur quand je les relis...
RépondreSupprimerTon brouillard me fait frissonner, et il ressemble beaucoup à un gouffre où tout se noie et disparaît, beau est ce poème mais un rien angoissant.
RépondreSupprimerbises
"J'ai du brouillard
RépondreSupprimerDans les yeux
Larmes non versées
Par pudeur retenues
Et qui restent accrochées
Sur le bord des paupières.."
jacques Herman
J'espère qu'un rayon de soleil, viendra chasser ce brouillard qui se pose commne une chape de plomb sur tes images saissisantes de tritesse ....comme Françoise j'ai froid à te lire . je t'embrasse
RépondreSupprimerTu sais, Marie, quand un poème me touche de trop près, j'ai toujours beaucoup de mal à commenter ! Je ne peux que te dire que ton poème est fort beau, et que l'âge nous impose beaucoup de questionnements... fasse que la sérénité apporte son baume de douceur et que les réponses se trouvent dans un nouveau chemin à parcourir et qu'une belle éclaircie apparaisse dans tout ce brouillard !
RépondreSupprimerQue de tristesse et d'émotion à te lire chère Marie, ce poème est magnifique d'images mélancoliques, et je retiens particulièrement ces vers :
RépondreSupprimerDénudées, les branches tremblent…
Le brouillard s’est épaissi.
Les certitudes s’envolent
Quand l’aurore s’obscurcit
Et que s’arrachent les pages
D’une vie vaine et sans âge…
Quand les ombres du brouillard se lèvent, l'or du soleil s'accroche à nos yeux en paillettes d'espoir...
RépondreSupprimerBonjour Marie, beaucoup de nostalgie dans ce poème qui avive l'émotion à sa lecture.
RépondreSupprimerMerci pour cet émouvant partage.
mes bisous.
capricorne
Où se cache ce bateau,
RépondreSupprimerCette île dormant au soleil ?
Où demeurent tous ces mots
Qui avaient douceur du miel ?
Gisent-ils au fond de l’eau,
Enchaînés dans leur tombeau ?
Comme c'est beau! Dans le froid et le brouillard il y a l'incertitude, la solitude, le manque.
RépondreSupprimere voudrais l'éclaircir ce brouillard qui te guide avec tant de tristesse dans chacun de tes mots ... et que le soleil perce cette épaisseur de froideur
RépondreSupprimerChère Marie,
RépondreSupprimerTon brouillard, si bien dépeint, ressemble trait pour trait à celui
qui m'engourdit l'âme en ce début d'hiver!
Un poème très beau même s'il n'est pas dénué de tristesse...
Que l'année nouvelle te soit douce et puisse dissiper tout brouillard!
à ton horizon...