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mercredi 22 juin 2011

Poème: Viens , ce soir, on danse!



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 Viens, ce soir, on danse !
Viens, on va faire semblant,
Semblant d’avoir vingt ans…
Viens, regarde…nos mains s’enlacent
Et s’emmêlent nos pas…


C'est l'histoire de trop de vies..

Les promesses des 20 ans se diluent au fil du temps
Ne reste que des poussières de notes
Des rythmes étouffés
Au fond des mémoires
J'en ai tant rencontrés de ces danses avortées
De ces disques rayés
Qui ne crachaient que des souvenirs...
De ces attentes vaines
De ces  espoirs déçus
De ces soirs
Où les danses ne sont que fantasmes
Pour essayer de croire encore
Essayer de vivre
Avant de s'effondrer
De se noyer
Dans trop de nuits...





5 commentaires:

  1. Un tourbillon de l'oubli désenchanté... comme un rêve déçu
    Merci pour cette danse triste de ton poème et magnifique création

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  2. Il est des danses qui ne se danseront jamais...fantasme ou nostalgie d'hier...
    Il est des danses qui s'enlisent dans la routine ou la nostalgie....
    Des danses de vie qui se meurent bien avant que ne cesse la mélodie...

    marie

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  3. Le bal devient désert
    Et l'orchestre du cœur
    Continue malgré tout de se donner le rythme
    De se donner le pas
    Le cœur chante en solo
    des envies des regrets
    Et court la nostalgie
    De rêves abîmés
    Il est des chansons douces
    qui reviennent au cœur
    Qui tentent de revivre

    Comme la chanson de Bourvil
    l'espérance dans les rues désertes
    les murs à reconstruire
    La lumière à renaître
    Ici là ou ailleurs
    Arrêter de souffrir pour vivre
    De noyer les jours
    Dans le noir aujourd'hui
    Restent des mains ouvertes
    Courant sur le piano
    Pour que la vie se tienne
    Et tienne la mélodie
    Croire
    En la belle espérance
    En l’aurore possible
    En la douce envie de vivre

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  4. Merci...
    C'est un poème qui rejoindra ma page aux trésors...

    "Dans la plaie de la Terre,
    juste aux confins des eaux
    là où cesse tout battement
    de la pierre,
    semer des mots gonflés
    aux musiques d'oiseaux,
    enrobés de miels roux
    parfumés à l'orange,
    pour voir monter un arbre
    porteur de fruits nouveaux.
    Et dans le tendre d'un matin
    pouvoir sourire
    à ce partage...

    Paul Bergèse

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  5. Bonsoir Marie
    Instinctivement je n'ai pu lire ce poème sans le chanter une chanson triste mais tellement belle
    Malheureusement la danse de l'amour se fait trop souvent seule

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Un immense MERCI pour tous les messages laissés...
Ce sont autant de traces d'amitié qui scintillent au fil des jours...
)

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