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jeudi 22 septembre 2011

Poème: La pendule

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Montage fait avec différentes photos dont deux prises au musée du vieux Cormenier
à Champniers en 2007

Sanglote la vie, tourbillonne les saisons !
Sous  des soleils qui pleurent les pensées s’effacent…
Affolée, l’horloge a oublié sa chanson.

Et les horloges s'enfuient! 

Tic-tac des pendules
Sur les balanciers du temps
Fragile engrenage

27 commentaires:

  1. Bonjour Marie.

    Juste un mot pour vous faire savoir que j'ai pris grand, grand plaisir à me promener dans votre blog, fort bien construit et riche de poésie et de beauté.

    Merci de nous l'offrir.

    eMmA

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  2. Merci beaucoup pour votre message...Cela me donne envie de continuer et d'améliorer sans cesse les pages de mon blog...
    Marie

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  3. Un magnifique montage, chère Marie, pour orner ce poème aux larmes retenues! Le temps passe et pourtant le tic-tac ne nous a pas alertées. Et un soir, dans le brouillard d'une nuit trop longue, il se tait...

    Bisous; Lorraine

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  4. Jackie, Lorraine..

    Merci

    Mes parents sont en maison de retraite depuis le 1er août...
    La semaine dernière, je suis retournée à la maison avec maman pour trier des souvenirs...
    Ce qui nous a frappés toutes les deux c’est le silence dans la maison et là on s’est aperçu que la pendule s’était arrêtée plus personne pour la «remonter»...

    C’est au retour, dans la voiture que j’ai inventé ce poème...

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  5. Mélancolie, nostalgie se dégagent de ton texte. Sentiments propices à cet automne naissant. A bientôt Marie. Joëlle

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  6. Merci Joëlle

    "Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
    Ils se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
    Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
    Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
    Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
    Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
    Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
    Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit: je t'attends
    Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend."

    Jacques Brel

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  7. Avant, les horloges étaient un peu le coeur qui battaient dans le foyer souvent il s’arrêtait de battre en même temps que celui de ses occupants
    Mon Dieu que ce poème est beau et touchant

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  8. Merci Tony Yves

    L'horloge, symbole de la vie, du temps qui passe, de l'oubli et de la mort...

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  9. Pour moi cette pendule
    c'était la vie...
    Les souvenirs d'enfance...
    les choses simples au goût de miel...
    La tendresse...
    Le temps qui s’égrainait
    Dans un tic tac réconfortant...

    Mais le passé efface le présent
    Et la pendule s'est tue
    Sur des souffrances
    sur des vides
    sur des absences...

    La mort guette
    Et la pendule le sait..
    La vie n'est qu'illusions
    Que brumes
    Brouillards
    Nuits

    Et la pendule le sait
    Qui s'est tue ce matin...

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  10. Good blog you've got here.. It's difficult to find good quallity writing lije youfs
    these days. I seriously appreciate individuals like you! Take care!!

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    1. traduction:
      Bon blog, vous avez ici. Il est difficile de trouver une bonne qualité d'écriture comme vous ces jours-ci. J'apprécie sérieusement les personnes comme vous! Prends soin!!

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  11. La pendule occupait une grande place autrefois dans les campagnes. Elle rythmait les moments forts de la journée. Il était d'usage lors d'un décès dans la maison, que l'on arrêtat le mouvement du balancier.

    La pendule t'a donné une juste inspiration pour ce très beau et triste poème. Bravo aussi pour l'illustration !

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  12. Ton ensemble image poème et tout simplement magnifique. Ils se supportent (au sens supporter comme au foot) l'un l'autre. Ils se subliment.
    Cette table mise, les assiettes en forme d'écuelle, le dessous de plat émaillé sûrement vert ou bleu, et la pendule en fond reflètent toute l'atmosphère des tablées d'autrefois et si tu y rajoutes le silence toute la tristesse de la maison privée de ses occupants.
    J'aime vraiment beaucoup
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  13. Magnifiquer comme toujours, un bel instant de lecture

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  14. Ta mise en page est en effet superbe et rend bien l'atmosphère qui régnait dans les anciennes maisons.... avec la pendule qui rythmait les journées de ses coups profonds et de son tic tac intensément méditatif, très doux et très présent à la fois... le mouvement lent et régulier du balancier avait quelque chose d'hypnotique......

    Mon rêve d'avoir une telle horloge dans une maison assortie.... j'y trouvcerais sûrement une très grande paix intérieure et une inspiration qui m'échappent totalement actuellement, et qui me manquent cruellement.

    Merci pour cet instant précieux que tu nous as offert.... cette lecture m'a plongé pour quelques mionutes dans cette ambiance magique et espérée..

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  15. tu rends bien à travers le silence de la pendule l'atmosphère qui régnait autrefois dans les vieilles demeures

    Ton poème est superbe, une ambiance feutrée, à peine éclairée, bravo j'ai beaucoup aimé les mots et l'image

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  16. La pendule a marqué le temps, elle a vu tant de choses, tant de gens passer. C'est fou ce qu'une pendule peut parler. Et tu as su la faire parler avec tes mots comme par magie. Bisous Marie et quelle belle mise en page!

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  17. La pendule est en quelque sorte l'âme d'une maison et tu l'as
    merveilleusement fait revivre à la lueur de la bougie, en petites
    touches à la manière des peintres flamants. Vraiment magnifique !

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  18. La pendule, cœur de la maison, symbole de la vie qui passe inlassablement jusqu'au moment où tout s'arrête ! C"est beau, émouvant, et me rappelle les coutumes d'autrefois : quand le maître de maison mourait, on arrêtait, volontairement, la pendule pendant quelques jours pour marquer, ainsi, dans le silence, l'heure où la mort passa..

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  19. c'est une atmosphère qui nous rattrape ..j'ai le souvenir , moi aussi du carillon de ma grand -mère ..et même plus, puisque ce carillon est dans mon sous sol . Chose bizarre ce carillon s' ést tu lorsque mon grand père est parti ;ma grand mère ne l'avait plus jamais remonté ..et là , la semaine derrière le fil qui retenait le balancier s'est cassé ; il s'est remis à chanter ..mais je n'aime pas cela ......et ton poème.... là maintenant...... c'est curieux les hasards
    Comme d'habitude tout est beau , l'écriture , l'illustration

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  20. C'est vrai que les pendules sont des symboles de vie dans une maison...

    Citation :

    "Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
    Ils se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
    Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
    Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
    Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
    Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
    Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
    Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit: je t'attends
    Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend."

    Jacques Brel

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  21. Chère Marie, merci pour ce poème.
    La vieille pendule des grands-parents occupe une Grande place à la maison.

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  22. Dans la maison de ma mère, il y avait une vieille horloge détentrice des secrets de famille et qui au déès de ma mère s'est tu à jamais. Je l'aimais elle était mon enfance. Ton poème m'a beaucoup émue et m'a rappelé tant de souvenirs.

    Merci Marie pour la beauté de la mise en page et pour la beauté du texte

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  23. Un douloureux poème ! Sais-tu Marie, que ce genre d'horloge depuis que je suis toute petite m'a toujours fait peur et angoissée !!!
    Et pourtant, il n'y en avait pas dans ma famille. C'est étonnant d'ailleurs cette aversion.... Ce tic tac sans doute, comme la vie qui va s'arrêter quand le coeur ne battra plus !!! D'ailleurs tu traduis bien, les vies qui passent....

    Beau, mais triste.

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  24. Pour moi cette pendule c'était la vie...
    Les souvenirs d'enfance...
    les choses simples au goût de miel...
    La tendresse...
    Le temps qui s’égrainait
    Dans un tic tac réconfortant...

    Mais le passé efface le présent
    Et la pendule s'est tu
    Sur des souffrances
    sur des vides
    sur des absences...

    La mort guette
    Et la pendule le sait..
    La vie n'est qu'illusions
    Que brumes
    Brouillards
    Nuits

    Et la pendule le sait
    Qui s'est tu ce matin...

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    1. Tic-tac des pendules
      Sur les balanciers du temps
      Fragile engrenage

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