Un poème douloureux pour exprimer les maux de ton Papa qu'il ne pouvait lui-même exprimer par les mots.
Une de mes amies en est atteinte depuis 3 années. Son état se détériore. Elle n'a plus de conversation mais, d'après son mari, elle sourit toujours lorsqu'elle a son amie Francesca (moi) au bout du fil. Parfois je lui chante des airs que nous entonnions toutes les deux. Il est possible qu'il lui reste des bribes de souvenirs de ce que nous avons vécu ensemble depuis 1967.
Sale maladie ... comme bien d'autres que l'on ne guérit pas !!
Toutes les personnes ayant eu un parent atteint se retrouvent dans ce douloureux poème. maman nous a quitté en octobre 1991 mais je vois encore son regard dans tes mots.
Émouvant et poignant. La douleur a offert à ta tristesse un camaïeux de mots qui comblent les cruels silences de l'instant. Ton écriture, comme un cri, sonne en écho à ces moments douloureux qui sont mes compagnons de ce vilain début d'année. De tout cœur à tes cotés. Je t'embrasse.
Merci ma chère Marie de ton admirable et très émouvant poème dédié à ton papa disparu, lequel a affronté cette terrible maladie d’Alzheimer qui l’a plongé dans ce Silence muet que tu décris si bien.
En silence un frisson en découvrant tes mots Le quinze Avril pour moi sera l'anniversaire De la mort de mon papa lors en écho se serre Mon petit cœur ému par l'effet de tes maux.
Bonjour Marie, Ton poème m'a profondément bouleversée et je gage qu'Annie le sera tout autant comme le sont aussi tous tes charmants lecteurs. Merci pour ce poème qui traduit si bien le manque d'un être cher. Je t'embrasse
Un magnifique poème chère Marie un bel hommage rendu à votre père fort aimant et aimé beau partage fort émouvant l'amie
Bise Bise Bravo
En cadeau et réponse à vos mots qui m'ont ému chère Marie...
L’oubli
Suspendre une étoile en ce seul firmament Ai-je sous les yeux, brillant une espérance ? Offrir quelque peu d’un rayon la puissance Une âme qui suit ce souvenir aimant.
Lorsque naît l’oubli du fin fond d’un tourment, Tient en équilibre un esprit vers l’errance Et s’ouvre le temps d’une sourde apparence Pour tendre une main sans comprendre comment.
Il arrache un cri quand survient une crise S’écorche la peau sous l’effet de l’emprise, Le miroir reflète un visage inconnu.
Il noue et dénoue isolé de ce monde, Sur ces mots perdus il ne sent qu’une ronde Puis file la vie en soupir soutenu…
J'ai perdu maman en 2012 de la même maladie Marie alors ton poème forcément m'atteint au plus profond. C'est dur, très dur de voir un de ces parents atteint de cette maladie.
Comment s'exprimer quand les mots ne sont plus là, certaines maladies nous privent même de communiquer nos émotions. Un bien joli poème que tu as écrit, tes mots par contre sont percutants .. Bon et doux Dimanche MARIE Bisous timilo
C'est TRES beau Marie. "C'est par les yeux qu'ils disent les choses, et ce que j'y lis m'éclaire mieux que les livres" "Ces gens dont l'âme et la chair sont blessées ont une grandeur que n'auront jamais ceux qui portent leur vie en triomphe." Christian Bobin La présence pure
Oublier les mots, la vie avec la maladie d’Alzheimer ou autre pathologie est terrible de souffrance. Beaucoup d'émotion à te lire Marie, qui ravive des instants vécus ces des dernières années. Un bel hommage à ton papa blessé qui t'entend de son plus haut et t'aime encoeur'.
Les souvenirs s’envolent … Les sentiments restent intacts, même s’ils se taisent ! Ils peuvent parfois ressurgir le temps d’une étincelle ; pour ensuite retourner se blottir derrière l’armure du temps.
"Papa, c'est dimanche aujourd'hui " ... et comme tous les dimanches, nous nous retrouvions. Tu m'aurais dit : " viens, on va au jardin, la merlette a fait son nid ... ". Il est parti, il y a 9 ans, neuf ans, une absence où la souffrance, d'une autre maladie, qu'il a vécue en silence, résonne encore . Jamais, elle ne s'éteindra. Merci Marie pour tant d'émotions Beau dimanche
Merci Marie pour ce beau poème qui me touche beaucoup. Tes mots frappent mon coeur car ma maman est décédée en 2011 et était atteinte par cette terrible maladie. Que c'était douloureux de lui rendre visite dans l'établissement spécialisé malgré les bons soins. Nous communiquions avec le regard lorsque cela était possible. C'est un bel hommage que tu rends à ton cher papa. Bisous ♥
Un sujet que tu abordes souvent, pour le vivre et l'on sait combien il est difficile de voir ses proches atteints de cette horrible maladie... reste l'amour que tu témoignes au travers de tes mots et de ta présence ..
Une terrible maladie sur laquelle tu as écrit un beau poème. En 2013 j'avais écrit ce poème:
Les gens d’un autre monde
Ils ont le temps tout chamboulé Et font un joli pied de nez A notre normalité. Leur présent s’est égaré Dans des regards perdus Et des propos confus. Ce sont les gens d’Alzheimer Les gens d’un autre monde Qui voyagent et vagabondent Entre les trous de leur mémoire. Une vie fantôme aux souvenirs oubliés, Effacés dans la nuit noire Mémoire lézardée, un mur dressé Entre eux et les autres. Ils ne sont plus des nôtres. Immobiles et silencieux Ou bien agités et miséreux Ils sont devenus des ombres A l’avenir bien sombre. Les gens d’Alzheimer nous quittent, L’esprit en chiffon, Trois petits tours et puis s’en vont, S’en vont dans leurs chimères Et volent dans l’imaginaire De leurs délires sans suite.
Émouvant poème... oui, ils sont devenus "les gens d'un autre monde" "Leur présent s’est égaré Dans des regards perdus" j'avais écrit aussi Regard perdu "Les gens d’Alzheimer nous quittent, L’esprit en chiffon," c'est tellement vrai...
Ma seule consolation quand j'allais voir maman c'est qu'elle souriait, elle ne semblait pas triste et parlait de sa jeunesse et de ses beaux souvenirs. c'est moi qui était très malheureuse lorsqu'elle m'appelait "madame ". Tu sais , ces images me poursuivent toujours et même 7 ans après c'est toujours aussi dur. Merci pour ce poème Marie, c'est une fin de vie terrible que chacun redoute.
On ne peut pas oublier cette mémoire perdue... quand j'allais voir papa, je mettais mes jupes indiennes et il touchait le tissu et me disait c'est bien toi... Il y a juste des larmes dans les yeux et des "non ce n'est pas possible" et pourtant c'est une réalité que je redoute...
Que d'émotion à vous lire les Âmi(e)s, émotion dans laquelle je me reconnais également... à plusieurs niveaux.. tous ces détails, toutes ces choses qui nous appartenaient et disparaissent avec ces maladies. Terrible à vivre. Impossible à oublier.. Ecrits magnifiques plus particulièrement le poème de Daniel que je découvre ce matin et me touche énormément. Je vous embrasse toutes et tous. Douce semaine.
Un beau poème émouvant sur cette maladie qui hélas touche toutes les familles. Ma grand-mère qui en était atteinte, vivait avec nous et à l'époque il n'y avait aucune structure d'accueil, aussi je peux te dire que cela a marqué ma jeunesse car sa maladie a duré 5 ans, et lorsqu'elle a été diagnostiquée et dans l'incapacité de continuer à vivre seule, j'avais 14 ans. Ma mère était fille unique, et la maison n'était pas grande. Aussi je n'ai pas fait de crise d'adolescence, j'avais bien autre chose en tête...
Je suis très émue par tous vos messages et poèmes... Un immense merci...
"La mémoire qui s'efface n'est pas le blanc de l'oubli. La mémoire qui s'efface n'est pas la perte de l'identité.Au-delà des couleurs, au-delà des mots, au-delà de l'oubli il y a ... la présence d'une vie intérieure qui bat. La présence d'un monde qui n'en finit pas de se construire" Les couleurs de l'oubli de François Arnold et Jean Claude Ameissen
Ce que tu écris là me touche beaucoup, car nous avons connu dans la famille cette profonde douleur, ce face à face avec un vide, une absence. Merci pour ce magnifique poème écrit à l'encre du pur Amour.
Bonjour Marie, Ton hommage à ton Papa par ce poème est beau et émouvant. C'est fort car on pense à toutes ces familles qui doivent faire face. C'est une terrible maladie. Je t'embrasse
Une très belle description de cette terrible maladie qui frappe aveuglément et peut priver toute personne de ses capacités de réflexion et de discernement. Courage, chère Marie, et pensées pour ton papa regretté.
Magnifique poésie si émouvante et qui me fait penser à mon papa qui avait la maladie de Parkinson et c'est assez similaire hormis le fait que les parkinsoniens reconnaissent toujours les membres de la famille, mais ils perdent la mémoire aussi. Mon père s'est souvent perdu dans les rues. Je suis très très émue en te lisant ! Bon courage et de tout coeur avec toi !
Bonsoir, c'est un très joli poème qui me replonge dans quelques souvenirs notamment lorsque je travaillais en maison de retraite et particulièrement au cantou.. Ce poème est très évocateur, mais il est tellement beau !! Merci du partage, belle soirée à vous
Chère Marie, j'ai lu et relu, j'avais du mal à répondre.
Cela fera un an, le 1er mai que mon frère aîné nous a quitté atteint de cette terrible maladie. Très dur pour lui mais aussi pour sa fille qui n'a pu le voir pendant le confinement et après, pour nous qui ne pouvions pas non plus.
Des mots qui font revivre en moi ces moments partagés avec lui, où parfois il était violent... Vers la fin il parlait beaucoup mais des mots pour d'autres, des phrases qui n'avaient aucun sens. Puis ce fut le silence, les regards pleins de douleur, les gestes décousus...
Ton poème me fait à la fois du bien et du mal, mais il est si vrai, si beau si... douloureux.
Un immense MERCI pour tous les messages laissés... Ce sont autant de traces d'amitié qui scintillent au fil des jours... )
Si une fenêtre indésirable s'ouvre fermez-là en cliquant sur la x en haut à droite...ce n'est pas un virus mais blogger qui la met et je ne peux rien faire
Un poème douloureux pour exprimer les maux de ton Papa qu'il ne pouvait lui-même exprimer par les mots.
RépondreSupprimerUne de mes amies en est atteinte depuis 3 années. Son état se détériore. Elle n'a plus de conversation mais, d'après son mari, elle sourit toujours lorsqu'elle a son amie Francesca (moi) au bout du fil. Parfois je lui chante des airs que nous entonnions toutes les deux. Il est possible qu'il lui reste des bribes de souvenirs de ce que nous avons vécu ensemble depuis 1967.
Sale maladie ... comme bien d'autres que l'on ne guérit pas !!
Bel hommage à ton Papa !
Toutes les personnes ayant eu un parent atteint se retrouvent dans ce douloureux poème. maman nous a quitté en octobre 1991 mais je vois encore son regard dans tes mots.
RépondreSupprimerÉmouvant et poignant.
RépondreSupprimerLa douleur a offert à ta tristesse un camaïeux de mots qui comblent les cruels silences de l'instant.
Ton écriture, comme un cri, sonne en écho à ces moments douloureux qui sont mes compagnons de ce vilain début d'année.
De tout cœur à tes cotés.
Je t'embrasse.
Merci ma chère Marie de ton admirable et très émouvant poème dédié
RépondreSupprimerà ton papa disparu, lequel a affronté cette terrible maladie d’Alzheimer
qui l’a plongé dans ce Silence muet que tu décris si bien.
En silence un frisson en découvrant tes mots
RépondreSupprimerLe quinze Avril pour moi sera l'anniversaire
De la mort de mon papa lors en écho se serre
Mon petit cœur ému par l'effet de tes maux.
Bonjour Marie,
Ton poème m'a profondément bouleversée et je gage qu'Annie le sera tout autant comme le sont aussi tous tes charmants lecteurs. Merci pour ce poème qui traduit si bien le manque d'un être cher.
Je t'embrasse
Un magnifique poème chère Marie un bel hommage rendu à votre père fort aimant et aimé beau partage fort émouvant l'amie
RépondreSupprimerBise Bise Bravo
En cadeau et réponse à vos mots qui m'ont ému chère Marie...
L’oubli
Suspendre une étoile en ce seul firmament
Ai-je sous les yeux, brillant une espérance ?
Offrir quelque peu d’un rayon la puissance
Une âme qui suit ce souvenir aimant.
Lorsque naît l’oubli du fin fond d’un tourment,
Tient en équilibre un esprit vers l’errance
Et s’ouvre le temps d’une sourde apparence
Pour tendre une main sans comprendre comment.
Il arrache un cri quand survient une crise
S’écorche la peau sous l’effet de l’emprise,
Le miroir reflète un visage inconnu.
Il noue et dénoue isolé de ce monde,
Sur ces mots perdus il ne sent qu’une ronde
Puis file la vie en soupir soutenu…
Maria-Dolores
Merci pour ce poème Maria
SupprimerUn livre magnifique pour petits et grands...
RépondreSupprimerLes ballons du souvenir
Jessie Oliveros et Dana Wulfekotte
Merci pour vos messages... Perdre les mots, perdre la mémoire c'est perdre sa vie avant de mourir vraiment...
J'ai perdu maman en 2012 de la même maladie Marie alors ton poème forcément m'atteint au plus profond. C'est dur, très dur de voir un de ces parents atteint de cette maladie.
RépondreSupprimerComment s'exprimer quand les mots ne sont plus là, certaines maladies nous privent même de communiquer nos émotions.
RépondreSupprimerUn bien joli poème que tu as écrit, tes mots par contre sont percutants ..
Bon et doux Dimanche MARIE
Bisous
timilo
C'est TRES beau Marie.
RépondreSupprimer"C'est par les yeux qu'ils disent les choses, et ce que j'y lis m'éclaire mieux que les livres"
"Ces gens dont l'âme et la chair sont blessées ont une grandeur que n'auront jamais ceux qui portent leur vie en triomphe."
Christian Bobin La présence pure
Oublier les mots, la vie avec la maladie d’Alzheimer ou autre pathologie est terrible de souffrance. Beaucoup d'émotion à te lire Marie, qui ravive des instants vécus ces des dernières années. Un bel hommage à ton papa blessé qui t'entend de son plus haut et t'aime encoeur'.
RépondreSupprimerUne maladie vraiment très difficile a assumer et voire même a accepter ...Merci Marie
RépondreSupprimerBises
Les souvenirs s’envolent …
RépondreSupprimerLes sentiments restent intacts, même s’ils se taisent !
Ils peuvent parfois ressurgir le temps d’une étincelle ;
pour ensuite retourner se blottir derrière l’armure du temps.
"Papa, c'est dimanche aujourd'hui " ... et comme tous les dimanches, nous nous retrouvions. Tu m'aurais dit : " viens, on va au jardin, la merlette a fait son nid ... ". Il est parti, il y a 9 ans, neuf ans, une absence où la souffrance, d'une autre maladie, qu'il a vécue en silence, résonne encore . Jamais, elle ne s'éteindra.
RépondreSupprimerMerci Marie pour tant d'émotions
Beau dimanche
Merci Marie pour ce beau poème qui me touche beaucoup. Tes mots frappent mon coeur car ma maman est décédée en 2011 et était atteinte par cette terrible maladie. Que c'était douloureux de lui rendre visite dans l'établissement spécialisé malgré les bons soins. Nous communiquions avec le regard lorsque cela était possible.
RépondreSupprimerC'est un bel hommage que tu rends à ton cher papa.
Bisous ♥
Un sujet que tu abordes souvent, pour le vivre et l'on sait combien il est difficile de voir ses proches atteints de cette horrible maladie... reste l'amour que tu témoignes au travers de tes mots et de ta présence ..
RépondreSupprimerun très beau poème et hommage à ton papa.
RépondreSupprimerJe comprends c'est une maladie déroutante et difficile pour les proches.
Une terrible maladie sur laquelle tu as écrit un beau poème. En 2013 j'avais écrit ce poème:
RépondreSupprimerLes gens d’un autre monde
Ils ont le temps tout chamboulé
Et font un joli pied de nez
A notre normalité.
Leur présent s’est égaré
Dans des regards perdus
Et des propos confus.
Ce sont les gens d’Alzheimer
Les gens d’un autre monde
Qui voyagent et vagabondent
Entre les trous de leur mémoire.
Une vie fantôme aux souvenirs oubliés,
Effacés dans la nuit noire
Mémoire lézardée, un mur dressé
Entre eux et les autres.
Ils ne sont plus des nôtres.
Immobiles et silencieux
Ou bien agités et miséreux
Ils sont devenus des ombres
A l’avenir bien sombre.
Les gens d’Alzheimer nous quittent,
L’esprit en chiffon,
Trois petits tours et puis s’en vont,
S’en vont dans leurs chimères
Et volent dans l’imaginaire
De leurs délires sans suite.
Émouvant poème...
Supprimeroui, ils sont devenus "les gens d'un autre monde"
"Leur présent s’est égaré
Dans des regards perdus"
j'avais écrit aussi
Regard perdu
"Les gens d’Alzheimer nous quittent,
L’esprit en chiffon,"
c'est tellement vrai...
Ma seule consolation quand j'allais voir maman c'est qu'elle souriait, elle ne semblait pas triste et parlait de sa jeunesse et de ses beaux souvenirs. c'est moi qui était très malheureuse lorsqu'elle m'appelait "madame ". Tu sais , ces images me poursuivent toujours et même 7 ans après c'est toujours aussi dur.
RépondreSupprimerMerci pour ce poème Marie, c'est une fin de vie terrible que chacun redoute.
On ne peut pas oublier cette mémoire perdue... quand j'allais voir papa, je mettais mes jupes indiennes et il touchait le tissu et me disait c'est bien toi... Il y a juste des larmes dans les yeux et des "non ce n'est pas possible" et pourtant c'est une réalité que je redoute...
RépondreSupprimerQue d'émotion à vous lire les Âmi(e)s, émotion dans laquelle je me reconnais également... à plusieurs niveaux.. tous ces détails, toutes ces choses qui nous appartenaient et disparaissent avec ces maladies. Terrible à vivre. Impossible à oublier.. Ecrits magnifiques plus particulièrement le poème de Daniel que je découvre ce matin et me touche énormément.
SupprimerJe vous embrasse toutes et tous.
Douce semaine.
c'est beaux !!!!
RépondreSupprimermuchos besos
tilk
Un beau poème émouvant sur cette maladie qui hélas touche toutes les familles. Ma grand-mère qui en était atteinte, vivait avec nous et à l'époque il n'y avait aucune structure d'accueil, aussi je peux te dire que cela a marqué ma jeunesse car sa maladie a duré 5 ans, et lorsqu'elle a été diagnostiquée et dans l'incapacité de continuer à vivre seule, j'avais 14 ans. Ma mère était fille unique, et la maison n'était pas grande. Aussi je n'ai pas fait de crise d'adolescence, j'avais bien autre chose en tête...
RépondreSupprimerJe suis très émue par tous vos messages et poèmes... Un immense merci...
RépondreSupprimer"La mémoire qui s'efface n'est pas le blanc de l'oubli.
La mémoire qui s'efface n'est pas la perte de l'identité.Au-delà des couleurs, au-delà des mots, au-delà de l'oubli il y a ... la présence d'une vie intérieure qui bat. La présence d'un monde qui n'en finit pas de se construire" Les couleurs de l'oubli de François Arnold et Jean Claude Ameissen
Ce que tu écris là me touche beaucoup, car nous avons connu dans la famille cette profonde douleur, ce face à face avec un vide, une absence. Merci pour ce magnifique poème écrit à l'encre du pur Amour.
RépondreSupprimerTu as su remarquablement exprimer un faux silence empli de tempêtes intérieurs, c'est très beau et très émouvant !
RépondreSupprimerBonjour Marie,
RépondreSupprimerTon hommage à ton Papa par ce poème est beau et émouvant.
C'est fort car on pense à toutes ces familles qui doivent faire face. C'est une terrible maladie.
Je t'embrasse
Une très belle description de cette terrible maladie qui frappe aveuglément et peut priver toute personne de ses capacités de réflexion et de discernement. Courage, chère Marie, et pensées pour ton papa regretté.
RépondreSupprimerBonsoir chère Marie,
RépondreSupprimerMagnifique poésie si émouvante et qui me fait penser à mon papa qui avait la maladie de Parkinson et c'est assez similaire hormis le fait que les parkinsoniens reconnaissent toujours les membres de la famille, mais ils perdent la mémoire aussi. Mon père s'est souvent perdu dans les rues.
Je suis très très émue en te lisant !
Bon courage et de tout coeur avec toi !
Ma belle-mère souffre également de cette maladie.
RépondreSupprimerC'est une terrible épreuve pour tous, malade et accompagnants.
Je me souviens, Marie, d'un texte qui m'avait beaucoup émue déjà, lorsque ton papa était encore là ...
Ma maman aussi avait perdu les mots, les souvenirs, tout ce qu'elle aimait, alors je te comprends Marie
RépondreSupprimerTon poème est tellement émouvant...
RépondreSupprimerMes mots seront silence aussi pour toi, en communion avec tous ceux qui souffrent.
Je t'embrasse très fort.
c'est toujours un plaisir de venir chez toi
RépondreSupprimercala fait du bien la poésie
muchos besos
tilk
Bonsoir, c'est un très joli poème qui me replonge dans quelques souvenirs notamment lorsque je travaillais en maison de retraite et particulièrement au cantou.. Ce poème est très évocateur, mais il est tellement beau !! Merci du partage, belle soirée à vous
RépondreSupprimerChère Marie, j'ai lu et relu, j'avais du mal à répondre.
RépondreSupprimerCela fera un an, le 1er mai que mon frère aîné nous a quitté atteint de cette terrible maladie. Très dur pour lui mais aussi pour sa fille qui n'a pu le voir pendant le confinement et après, pour nous qui ne pouvions pas non plus.
Des mots qui font revivre en moi ces moments partagés avec lui, où parfois il était violent... Vers la fin il parlait beaucoup mais des mots pour d'autres, des phrases qui n'avaient aucun sens. Puis ce fut le silence, les regards pleins de douleur, les gestes décousus...
Ton poème me fait à la fois du bien et du mal, mais il est si vrai, si beau si... douloureux.