Ce poème, je l'ai écrit en essayant d'imaginer ce que mon papa atteint de la maladie d'Alzheimer pouvait ressentir...
Des mots, des signes, des messages que j'ai cru lire parfois dans ses yeux....
Ce poème est pour lui, lui qui ne pourra jamais le lire....
Il y a tant de gouttes d’eau dans les yeux de mes doutes
Quand mon cœur s’affaisse,
Mendiant des caresses de tendresses
Sur mes rivages d’ombre…
Papa
Mémoire des mots
Papa, c'est dimanche aujourd'hui
Quand la mémoire s'efface
L'oubli
Je voudrais dessiner
La mémoire
Mendiant des caresses de tendresses
Sur mes rivages d’ombre…
Papa
Mémoire des mots
Papa, c'est dimanche aujourd'hui
Quand la mémoire s'efface
L'oubli
Je voudrais dessiner
La mémoire
Je croirai toujours aux étincelles de vie et de joie dans les yeux de ceux qui ont déjà quitté nos rives...
RépondreSupprimerJe croirai toujours en ces bateaux blancs où la tendresse est phare sur des horizons brouillés..
Je croirai toujours au regard lucide de mes enfants qui savent me montrer le chemin de la vraie vie...
Je ne trouve pas les mots pour te dire combien ton poème à ton Papa est beau et bouleversant...
RépondreSupprimerTu es la mémoire de votre amour
Garde cette lumière en toi Marie
Merci Ondine...
RépondreSupprimerIl y aura toujours des brins d'amour dans les yeux de ceux qu'on aime...
Marie
"Rien ne sera plus pareil, ni l'ombre ni le soleil,
Ni le parfum de la pluie, sur les jardins de l'enfance endormie.
Rien ne sera comme avant, ni les murmures du vent,
Ni les mots qu'on n'a pas mis sur le vide du silence, et de la nuit."
Anne Vanderlove
quel bouleversant hommage à ton papa... on ne saura jamais ce quei peut se passer dans la tete de ces malades
RépondreSupprimerje suis venue lire cet écrit car cette nuit j'ai fait un rêve étrange
je ne trouvais plus ma voiture, je ne me souvenais plus du portable de mon mari, ni de personne d'autre d'ailleurs... j'étais comme perdue, comme un enfant perdu et je me suis réveillée en me disant que l'Alzheimer c'était peut être comme çà.;; mais avant de me réveiller il y avait un commissariat et j'y suis allée, après appartient aux limbes des rêves...
je pense que Alzheimer ou pas l'amour se voit toujours dans les yeux...
amitiés Marie belle journée ozy
Étrange le rêves... ils nous font comprendre parfois ces rives lointaines où ceux que l'on aime sont déjà partis!...Chaque fois que je vais voir mon papa j'essaie de retrouver des petites lueurs de vie, de joie, de plaisir...
SupprimerC'est beau ! des mots que l'on sent jaillis spontanément, comme une mémoire des sentiments qui assaille, bouleverse, veut dire à la lumière ce qui progressivement rejoint l'ombre.
RépondreSupprimerDes sentiments, oui, qui errent entre ombres et lumières!
SupprimerJ'ai mes yeux qui deviennent humides,
RépondreSupprimerles yeux qui ont du mal à lire
le cœur qui est bouleversé
le cœur qui se déchire.
passer le la vie à l'enfer
passer des rires au supplice
passer de la famille aux inconnus.
Je n'ai pas de mots...
Mais continue de lui donner la main
pour l'aider à affronter demain
à sentir cette petite flamme fragile réchauffer son coeur.
courage
amitié
...Je l'ai écrit en 2011...
Supprimeraujourd'hui, c'est pire, il ne parle plus du tout, on ne sait même pas si il nous voit...toujours dans son lit depuis le mois de novembre...
Merci pour ton message...
Courage à toi et ton papa
C’est toujours avec au cœur la même émotion que j’ai cette fois entendu
RépondreSupprimerpar la voix de Juliette ce "Cri" si beau et si poignant à la fois… Ce cri venu
du fond de toi, chère Marie, en t’imaginant à la place de ton papa souffrant.
Chère Marie, personne ne peut rester insensible à ce cri de douleur que tu ressens, que tu exprimes si bien dans ton slam et que nous comprenons. Lisette et Juliette n'aurait pas pu faire ce travail si elles-mêmes ne l'avaient pas entendu. Cela a été une façon pour elles de partager ta souffrance.
RépondreSupprimer"En entrée de nuit,
RépondreSupprimercomme la lune rousse
posée sur l'étang,
la face blême du poème
frémit tremble et grelotte
en attente des mots
qui apaisent la peur."
Paul Bergèse
Terrible ! le cœur se serre devant l'évocation de cette épouvantable maladie ! Mais le slam est néanmoins très beau plein d'images saisissantes et d'émotions pathétiques....
RépondreSupprimerCe slam est extraordinaire! Quelles émotions vous me faites toutes revivre.
RépondreSupprimerMa grand-mère avait cette maladie et mon père avait un début avant sa mort et quelle peine cela m'a fait de le voir ainsi un soir à l'hôpital alors qu'il me reconnaissait plus. J'en ai les larmes aux yeux. Ce slam reflète si bien ce qu'ils nous diraient s'ils pouvaient...
Il ne faut pas croire que derrière des yeux fixes, il n'y a plus de vie car
RépondreSupprimeren plongeant l'amour dans ces yeux, on partage encore beaucoup d'émotions et la patience et l'amour sont nos plus grandes alliées.
Je viens de lire le montage avant ce slam, moi je reste sans voix..
Je ne sais que dire, il est parfois difficile de commenter la souffrance, alors je lis, j'écoute ... je souffre et je t'embrasse de tout mon coeur
RépondreSupprimercrier , crier encore du plus fort de l'âme et du coeur
RépondreSupprimerque peut on faire d'autre ?????
et cette formidable ( au sens premier ) question qui nous a tenus l'autre soir en un échange sans fin mais non sans peine : que savons nous de ce qui vit encore à l'intérieur de la personne malade et en quoi cela nous "oblige" t il ?
j'ai trois personnes extrêmement proches qui ont souffert de cette maladie. Je sais la grande solitude dont souffrent les patients, et aussi leur détresse dans les moments de lucidité de plus en plus rares, où ils semblent se rendre compte de la réalité de leur état... Mon père a été jusqu'à l'ultime étape de ce mal.... terrible de voir cet homme que j'avais connu aussi fort et intelligent vouloir absolument remplir ses feuilles de maladie et être incapable de recopier son numéro de sécu quand enfin, il avait réalisé qu'il l'avait sur sa carte d'immatriculation...
RépondreSupprimerdéchirant et trop vrai.... bouleversant et tragique, mais tristement réaliste...
Bravo à tous. j'ai été particulièrement ému de lire cela....
c'est vraiment bouleversant ce que tu as écrit sur ton papa...Le fait de le voir très souvent t'a donné les mots justes de cette longue descente aux enfers..Moi, je n'ai pas eu le temps de la voir sombrer...il a fallu une année à peine, pour qu'elle passe dans cet état délirant...Le choc pour moi a été énorme...Tu sais tellement bien décrire cette tristesse que tu sens dans les yeux de ton père...Merci ! je t'embrasse !
RépondreSupprimerMerci Chaourcinette http://chaourcinette.blogspot.com/ Ce poème me donne envie de pleurer chaque fois que je le lis
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