Photo...Au-dessus de Mexico 2019
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Vol de nuit Saint Exupéry
Les collines, sous l’avion, creusaient déjà leur sillage d’ombre dans l’or du
soir.
Les plaines devenaient lumineuses mais d’une inusable lumière :
dans ce pays elles n’en finissent pas de rendre leur or de même qu’après l’hiver,
elles n’en finissent
pas de rendre leur neige.
Il eût pu croire aussi, dans ce calme, faire une lente promenade,
presque comme un berger.
Les bergers de Patagonie vont, sans se presser, d’un troupeau à l’autre :
il allait d’une ville à l’autre,
il était le berger des petites villes.
Toutes les deux heures, il en rencontrait
qui venaient boire au bord des fleuves
ou qui broutaient leur plaine.
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Un clic sur l'image
Très beau ce poème soutenu par une toute aussi belle photo. Je me suis réabonnée et j'ai reçu la newsletter. Pourvu que ça dure! espérons maintenant que mon commentaire passe.
RépondreSupprimer2 beaux poèmes
RépondreSupprimerj aime
par le hublot mille lucioles
en petites graines de vie
oui une ville scintille la nuit
comme une galaxie tombée sur terre
des fenêtres s illuminent
d autres disparaissent
on sait qu il y a de la vie
mais je n aime pas la vie citadine même si elle a des attraits
la campagne me rassure le jour , pour le soir ou la nuit il faut une bonne lampe , dans un terrain sombre et arboré on est méfiant , si je sors tard je prends ma lampe ultra puissante , avec l idée de ne plus éclairer les rues aprés une certaine heure , on est dans le noir complet , les clairs de lune sont finalement plus rassurants (pour moi)
la ville m inquiete : pollution ; on ignore les autres et surtout on est happé par un mode de consommation planétaire
les villes se ressemblent
Les lumières de la ville, tu as répondu amplement au défi de Poetika. Je préfère ma campagne à la ville, moins éclairée mais pleine de vie avec une petite faune sauvage encore préservée.. ton poème est très beau, j'aime aussi ces mille lucioles..
RépondreSupprimerJ'aime énormément ces deux poèmes, le tien et celui de St Exupéry...
RépondreSupprimerMerci pour ce beau partage.
Bonne fin d'après-midi caniculaire...
très réussie cette photo de nuit
RépondreSupprimerbonne soirée
Les lucioles sont parfois un peu trop fortes quand on vit en ville ;-) . Joli poème
RépondreSupprimerMagnifique poème sur une ville pleine de lumières... ce sont les lucioles de la vie qui grouille en bas...
RépondreSupprimerSaint Exupéry est toujours présent et actuel dans nos vies... bon dimanche !
Coucou ma douce Marie,
RépondreSupprimerJ'adore ces deux poèmes, le tien et celui de Saint Exupéry, je t'avouerai sincèrement que je préfère ma petite campagne
Gros gros bisous & bon dimanche
Floralie
Un gros coup de coeur pour ton poème illustré, Marie ♥♥♥
RépondreSupprimerTant de sentiments, de questions se bousculent en nous en contemplant ce fourmillement de vies dans la nuit.
Bien-sûr, nous aimons tous St-Exupéry !
Deux textes choisis vraiment très beaux
RépondreSupprimerMerci à toi Marie
Bises
Belle plongée sur cette ville en nocturne
RépondreSupprimerBonne journée
Magnifiques poèmes.
RépondreSupprimerLes villes avec leurs lumières me faisaient rêver enfant.
Belle semaine Marie
Ces grandes villes sont très belles de nuit, les lumières m'ont toujours fait penser à des étoiles...Merci pour ce joli poème. Bises
RépondreSupprimerSuperbe poème et très beau texte aussi de St Exupéry, je ne pense pas avoir lu Vol de nuit, je vais remédier à ce manque au plus vite. Mexico, mon arrière arrière grand mère est née à Mexico en 1832... tes traces lumineuses me semblent être les liens entre générations... Belle semaine Marie, à bientôt. brigitte
RépondreSupprimerQu'elles sont belles tes villes dans la nuit !!!
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé ta jolie poésie...
Quant à ton extrait de Vol de nuit d'Antoine de Saint Exupéry, c'est du pur bonheur...
Un livre merveilleux que j'ai adoré lire...
Bisous Marie Minoza
La nuit est tranquille au-dessus de ma ville,
RépondreSupprimermais hélas à Téhéran, Tel-Aviv, ou encore Kiev,
les gens ne peuvent regarder le ciel sans appréhension ...
Quand pourront-ils à nouveau comtempler les étoiles ?
J'avais fait un quatrain sur les ciels de la guerre... Je l'ai supprimé pour que mon texte ne voit que le positif... Le voici:
Supprimer"J'entends aussi cette terre
Qui frissonne dans le noir
Enseveli sous les lumières
Des missiles du désespoir"
Je trouve la lecture de tes quatrains, plus fluide que
RépondreSupprimercet extrait de « vol de nuit ».
Faut que je revienne à la fraîche.
Le trop de chaleur tromperait-il mes sens?
Amic@lement. ✅ Yann
beau texte, nous ne sommes que des lucioles, en un instant tout peut basculer
RépondreSupprimerBonjour Marie, en voyageant de page en page à travers l’univers des blogs, je me suis arrêté un instant sur le vôtre… et quel bel arrêt ce fut, j’ai découvert un espace empreint de sensibilité, de beauté, et surtout d’une plume remarquable, vos écrits sont d’une délicatesse rare, et vos vers, portés par des rimes soignées, résonnent longtemps après leur lecture, touché par la qualité de votre univers, je me suis permis de m’inviter humblement parmi vos lectrices et lecteurs, à mon tour, je vous accueille avec grand plaisir dans mon propre espace, si le cœur vous en dit, je vous souhaite un très bel après-midi, doux et inspiré, et me réjouis à l’idée de vous lire à nouveau, bien à vous, Régis.
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