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dimanche 15 mars 2020

Photos: Mexique Guatemala novembre 2019...Dimanche 24 novembre ... San Juan Chamula Zinacantan


Mexique Guatemala 2019
Dimanche 24 Novembre
San Juan Chamula Zinacantan
 Une journée riche en découvertes et rencontres…
Les différences de cultures sont des trésors de partage et de tolérance….
Un clic sur la photo ci-dessous pour voir toutes les images de cette journée et un clic sur chaque photo pour l'agrandir
https://photos.app.goo.gl/Vu5wXjmaBjUm8FsT7 
 


San Juan Chamula
Le marché du dimanche
Chamula est l’un des plus grands villages mayas du Chiapas et ses habitants, Tzotziles (une des ethnies Mayas), sont réputés pour être parmi les plus conservateurs de la région.
Le Marché de Chamula n’est absolument pas destiné aux touristes et cela se voit au premier coup d’œil : ici, on vend le produit de sa terre ou de sa fabrication, sur des stands improvisés, et l’on achète ce qu’il faut pour subvenir à ses besoins, sans plus.
Mais contrairement  aux idées reçues on y est bien accueilli, les photos  sur le marché ne posent aucun problème, il et vrai que les portables ont envahi la région…
Et que les photos font partie du quotidien…
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Dans l’église pas de photos par respect…(les trois photos de l’église publiées sur cette page sont prises sur internet). 
« DEOYOT !» (Bonjour en Tzotzil) : on ne parle pas l’espagnol ici, mais le tzotzil.
On y vend des légumes, des fruits, de la viande et des poissons séchés mais aussi des paquets de laine brute de mouton que les femmes vont transformer en vêtements.

La plupart de l’habillement est confectionné en laine car, dans cette région située à 2300m au-dessus du niveau de la mer, un climat froid et humide prédomine toute l’année.
Et tout est produit localement, depuis la laine brute jusqu’au tissu final, y compris les colorants .
Ici les brebis sont sacrées et donc traitées et protégées
comme un autre membre de la famille.
On ne leur rase que la laine nécessaire aux besoins de la communauté et on les laisse aller à leur guise….
Les textiles en laine sont une tradition à San Juan Chamula, où les Tzotziles élèvent des moutons exclusivement pour obtenir leur fourrure et la transformer en vêtements typiques.
 
Le plus traditionnel des costumes fabriqué de manière artisanale avec des techniques anciennes est la nagua (jupe avec de longs poils de laine) de la femme et le chuj (sorte de poncho) de l’homme. 
L’église San Juan Bautista de Chamula
Un spectacle incroyable, se déroule devant les yeux…
Au plafond, 4 énormes draps qui vont vers le sol et qui forme un V à l’envers. Sur chaque coté de l’église, il y a des statues de saints. Les statues étant sur des tables tout autour de l’église touchant les murs. Au milieu de l’église il n’y a pas de bancs.
Des aiguilles de pin odorantes jonchent le sol, les  flammes de milliers de petites bougies sont autant d’îlots de lumière dans la pénombre ambiante ; l’odeur de l’encens est suffocante.
Pour les Indiens, ces effluves sont censées unir les âmes des défunts et des vivants dans une même nuée odorante. Les fidèles sont par terre assis en tailleur ou allongé, le plus souvent en famille disant des prières à haute voix. Le spectacle devient SUREALISTE  il y  a des milliers de bougies pour les prières, il y a des centaines de bouteilles de coca cola et de Pepsi et d’alcool (tequila ou mezcal)..
Les Boissons gazéifiées pour roter, l’alcool pour oublier le réel et mieux communiquer avec l’au-delà…

Les Indiens craignent leurs dieux mais ils ne leur sont pas soumis. Si une prière n’a pas été exaucée, ils  font le reproche au dieu concerné et le menacent d’aller voir un autre dieu si cette nouvelle offrande n’est pas suivie de résultat !
Les Indiens ne murmurent pas leurs prières comme cela se pratique dans les églises catholiques : ils discutent avec le saint qu’ils ont choisi d’implorer. Car ici, sous les yeux de Saint-Antoine ou de Saint-Michel, on pratique des rituels qui doivent bien plus aux traditions préhispaniques qu’à la foi catholique.
Les saints alignés contre le mur portent un miroir autour du cou pour que le « fidèle » venu les solliciter voie le reflet de son âme !

Tous ces petits groupes assis ou agenouillés sur les aiguilles de pin prient ou bavardent au milieu
des bougies : la couleur des bougies, la forme de la figure obtenue, ne sont pas du tout les mêmes d’un groupe à l’autre : chaque famille a suivi les recommandations de son curandero (guérisseur).
On y offre des œufs, on sacrifie des poulets
Toute maladie est interprétée comme le résultat d’une disjonction des composantes de la personne. La guérison consiste simplement à mener les rituels nécessaires afin de reconstituer l’unité fondamentale entre l’individu et la société, le corps et le cosmos, le temps et l’espace.
Zinacantan

Zinacantan est réputé pour son art textile et les habits typiques, hauts en couleur, le tout, toujours brodé avec des fleurs!L’atelier  de tissage nous fait  découvrir les techniques traditionnelles . La tisseuse s’installe à genou et le métier à tisser se porte à la ceinture. Un outil en bois permet de manipuler les fils de laine, dans un mouvement en 8. C’est vraiment fascinant de voir un travail avec une telle précision.
A l’intérieur de la maison un grand autel, à la fois avec des nahuales mayas et des croix catholiques, comme à l’église. C’est une impressionnante fusion culturelle.
A l’heure du repas, nous serons invités à nous rendre dans l’arrière boutique, l’occasion pour nous de découvrir un repas traditionnel.
Le feu est fait à même le sol, les tortillas sont fabriquées à partir de farine de maïs . Les femmes confectionnent des boules de pâte qu’elles aplatissent avant de les poser sur une plaque métallique , le « comal », où elles sont rapidement cuites et servies avec des sauces et des pois rouges...Pas besoin d’assiettes, les tortillas les remplacent!
Des sourires de Zinacantan
Documentation:Horizons Nomades  et Mexique guide Voir Hachette
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