Le train passe et s’efface
Ne laissant point de traces…
Au fond des marécages,
S’estompent tes passages.
Tu planteras ta toile
Sur des éclats d’étoile
Et s’enfuiront amers
Tous tes chemins de fer !
Un immense MERCI pour tous les messages laissés...
Ce sont autant de traces d'amitié qui scintillent au fil des jours... )
Si une fenêtre indésirable s'ouvre fermez-là en cliquant sur la x en haut à droite...ce n'est pas un virus mais blogger qui la met et je ne peux rien faire
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magnifique
RépondreSupprimerle train qui passe comme le temps emporte tout sur son passage
parfois il laisse des regrets et des larmes
bonne fin de journée
Oui, Line, il ne reste que des voies vides peuplées d'absences...
RépondreSupprimerMerci pour tes mots
Un train qui passe c'est toujours la tristesse d'une séparation ou le bonheur de retrouvailles
RépondreSupprimerTony Yves..
RépondreSupprimerTu as raison, mais le train de la vie passe trop vite...
Le train passe et s’efface
Ne laissant point de traces…
Au fond des marécages,
S’estompent tes passages.
Tu planteras ta toile
Sur des éclats d’étoile
Et s’enfuiront amers
Tous tes chemins de fer !
Ce poème a été écrit pour ton papa je crois! Et comme tu as raison en disant que "le train passe et s'efface ne laissant pas de traces" c'est touchant et quelle tristesse que l'alzeihmer quand elle touche un être aimé qui n'est plus la personne que l'on a connue.
RépondreSupprimerChère Marie, j'avais lu le poème et n'avais pas trouvé de mots pour le commenter.
RépondreSupprimerCe train, ce dernier train que nous prendrons tous un jour pour un ailleurs mais sur le quai les au revoir sont douloureux.
Tu exprimes très bien l'éloignement progressif de ton Papa mais je perçois surtout ta souffrance d'assister impuissante à son départ.
Le train de l'oubli ...ce train qui emporte la raison de ton papa ..et qui t' emmène , toi, sur les voies de la souffrance .
RépondreSupprimerC'est difficile de commenter un tel poème ...et tes mots résonnent comme le roulement ce train fou qui fonce vers ailleurs .
Je t'embrasse et te souhaite plein de courage ......de tout coeur avec toi Un train passe... Bise Un train passe... Bise
Mais ce train ne fera pas disparaitre tout l'amour que tu portes à ton papa , et il le ressent ....et il n'emportera pas tous les beaux moments vécus ensemble
Le train passe et s’efface
RépondreSupprimerNe laissant point de traces…
Au fond des marécages,
S’estompent tes passages.
Tu planteras ta toile
Sur des éclats d’étoile
Et s’enfuiront amers
Tous tes chemins de fer !
Chère Marie je ne peux que t'embrasser très fort en partageant avec toi ces mots ...
Chère Marie
RépondreSupprimerla lecture des coms m'ont éclairé sur le sens de ton poème.... et je comprends tout ce que tu peux ressentir dans des temps certainement très difficiles pour toi, et tu peux être certaine de toute mon amitié et mon soutien total.
Mais en dehors de ce mal terrible, le train peut passer aussi pour certaines personnes qui ne souffrent pas de ce terrible mal, donc qui peuvent voir que leur train passe ainsi.... comme la troisième strophe..... on dirait qu'elle a été écrite pour moi..
Je te remercie d'avoir posté ce poème... Il me permet de relativiser la situation, toute difficile qu'elle soit en ce moment.... tu me redonnes aussi espoir et courage..
Merci et bravo pour ce poème.
Nous sommes tous dans ce train de la vie qui nous emporte,
RépondreSupprimerà grande vitesse, vers une destination inconnue... Comme
toujours très réaliste et si bien exprimé ! Merci Marie.
Combien de virages ratés, combien de "si" et combien de "malheureusement" ? Reste l'espoir de ne pas trop échouer le temps qu'il nous reste...
RépondreSupprimerOn dit que tout n'est qu'illusion, et qu'il ne faut pas s'attacher... Mais alors ? Quelle est notre raison de vivre ?
Un très beau poème, à grande vitesse ma chère Marie, que nous ne pouvons arrêter+
Quelle est notre raison de vivre dit Domie à propos de ton poème Marie et moi, je me dis, pourquoi faut-il toujours trouver une raison à tout! La vie n'a pas besoin de raison: ELLE EST!
RépondreSupprimerCelui qui est vieux, malade, malheureux à une chose commune avec celui qui ne l'est pas: IL EST UN ETRE VIVANT. et peut-être ne demande-t-il qu'à être reconnu comme tel.
Tu n'est pas qu'un vieux qui attends la mort. Tu n'est pas qu'un malade qui souffre. Tu ne peux pas te faire comprendre, tu dis des choses qui me paraissent idiotes mais tu ES!
Le train temps, lui, passe sur leur vie et je trouve que ton poème est encourageant car ce train efface les traces et laisse l'espoir de se reposer sur un morceau d'étoile.
Citation :
Le train temps, lui, passe sur leur vie et je trouve que ton poème est encourageant car ce train efface les traces et laisse l'espoir de se reposer sur un morceau d'étoile.
Merci pour ton commentaire Lisette, il correspond à ce que ma maman m'a dit ce matin...
"En fait, je ne sers à rien...JUSTE à VOUS ECOUTER et à être là pour ceux qui ont besoin..."
J'espère qu'un jour elle pourra se reposer de toutes ses souffrances sur un morceau d'étoile...
Ton poème résume magnifiquement les souffrances humaines, les illusions perdues, l'inutilité d'être là quand, à un certain âge, s'installe la certitude de n'être plus utile à qui que ce soit. En dehors des sens divers qu'on peut lui donner, il est écrit d'une plume à la fois clairvoyante et frémissante de sensibilité. Cette sensibilité qui te permet d'être la voix des autres, même si c'est aussi la tienne...
RépondreSupprimerMerci pour ce partage, chère Marie,
Lorraine
Admirable poème sur la vie qui passe comme ce train qui nous emmène tous dans le trou noir du tunnel ...Mais, qui sait, peut-être que ce tunnel débouche sur une grande lumière...?
RépondreSupprimerBonsoir Marie,
RépondreSupprimerVous aviez devancé d'Ormesson de fort belle manière, tout dans votre habituelle délicatesse.
Vous voici donc son égale à laquelle il rend hommage en suivant votre inspiration,
Bon voyage sans nuage.
On dit que Dieu ne voyage pas à l'intérieur d'un compartiment fût-il de luxe, car le voyageur ne voit que le présent et le proche futur qui s'effacent aussitôt.
Dieu, lui voyage sur le toit du train, ainsi il embrasse d'un seul regard : Passé, Présent et Avenir.
Nous en sommes toujours à l'âge des cavernes.
Amitiés,
Merci... Je suis très émue par votre commentaire...
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