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jeudi 10 avril 2014

Poème:...Larmes de clown...



13 commentaires:

  1. c'est si vrai Marie, les clowns égrainent la tristesse pour qui n'a plus son coeur d'enfant

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  2. Les clowns aussi peuvent être tristes…
    Très beau poème joliment illustré

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  3. un très joli poème et dur le métier de clown ils doivent faire rire et eux ils peuvent être bien tristes

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  4. En écho :
    Le clown et le parapluie :

    Le vieux clown a perdu son petit parapluie. Un parapluie, cela se remplace, me direz-vous, et pourtant…
    Le vieux clown est morose. Tout là-haut sur les gradins, il n’est plus bon à grand-chose, juste à faire la claque pour les clowns d’aujourd’hui qui n’ont plus besoin de parapluie…
    Il a retourné toute sa roulotte. Il a erré, sous le chapiteau du cirque, à la nuit tombée, quand il est déserté. Il a cherché, ici et là, près de la cage aux lions, dans les boxes des chevaux, sous les trompes des éléphants, … Le petit parapluie reste introuvable. Le vieux clown est triste. Il pousse sa porte, s’assied sur son fauteuil à bascule, se laisse bercer. Il s’endort. Il rêve…
    Magie, le vieux clown a rajeuni. Il est là sur la piste, étoile parmi les étoiles, lui, et son petit parapluie, tout gris. Il l’ouvre, le referme. Sous les yeux ébahis des enfants, il provoque la pluie et le beau temps, magie du parapluie, tout petit, tout gris. Il danse, il chante, il rit. Le parapluie est cerf-volant, ombrelle ou toupie. Tout le monde applaudit…
    Dans son sommeil, le vieux clown verse une larme, une seule, comme une perle de rosée qui glisse de son œil. Magie, sur le parapluie, la larme rebondit. Le petit parapluie s’ouvre, se ferme, s’ouvre encore. Il traverse ruisseaux, rivières, fleuves, mers, océans. Il brave l’orage, la tempête, l’ouragan. Il défie les dieux de l’enfer et du ciel. Il avance, vaillamment, avec ou contre les éléments. Il choisit et prépare, pour son ami, une place au soleil, au paradis des clowns d’antan…
    Au petit matin, un écuyer a retrouvé le vieux clown, étendu au milieu de la piste, souriant dans son bel habit de lumière et serrant son petit parapluie sur son cœur… Dans la joie des retrouvailles, sous le chapiteau, ils avaient, ensemble, tiré leur dernière révérence…
    Ce soir-là, le spectacle leur fut dédié : magie chargée d’émotion !

    Le bonheur du vieux clown était aussi joli qu’un clin d’œil de petit parapluie, tout petit, tout gris !

    ABC

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    1. Ton conte est magnifique, chargé d'émotions...
      Merci pour ce beau partage...

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  5. Le maquillage de clown comme un masque à leur tristesse.

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  6. Derrière le maquillage, se cache tant de tristesse parfois .. comme derrière nos fronts qui ne sont que façades

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  7. Oh non Marie ! je ne ris pas de ce clown qui fait tout son possible pour faire rire, alors que son coeur pleure sa tristesse cachée.
    Je peux comprendre ce clown et d'ailleurs je lui envoie mille bisous d'amitié.

    J'adore ton poème superbement écrit.

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  8. Bien émouvant ce clown dont le rôle est d'amuser
    petit et grand, mais qui cache au fond de son cœur
    une grande tristesse. Cela me rappelle un peu le
    fameux Limelight de Chaplin. Superbe poème !

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  9. Il est touchant ce gentil clown qui a le coeur bien lourd de toute sa tristesse. Pour l'oublier il nous fait rire et c'est nous qui oublions la nôtre alors que lui reste seul au plus profond de sa détresse.

    Merci Marie pour ce très joli poème et cette superbe illustration

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  10. Un très beau poème sur ce clown triste, j'aime beaucoup le dernier vers , très beaux ces déserts blessés!

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  11. UUn clown bien triste, souvent derrière les flonflons, les artifices et le maquillage, derrière la peinture rouge sang d'une bouche en sourire, se cache bien des tristesses.

    Marie, l'illustration, les mots, tout nous laisse un petit goût amer de solitude et de peine immense, c'est encore une fois tellement bien écrit !

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Si une fenêtre indésirable s'ouvre fermez-là en cliquant sur la x en haut à droite...ce n'est pas un virus mais blogger qui la met et je ne peux rien faire

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