Texte écrit après avoir lu
"De bois Debout" de Jean François Caron...
comme une conclusion, comme un lointain écho...
Mes ressentis à la lecture de ce livre:
Chacun doit apprendre à classer
ses souvenirs sur les vieilles étagères
de sa mémoire intime...
C'est dans cet espace intérieur que notre imaginaire ,
que notre appréhension du monde se construit
avec l'aide de tous les passeurs rencontrés ,
dans la vie réelle ou dans les livres...
et l'on rejoint cet autre livre:
Kafka sur le rivage de Haruki Murakami
"Nous perdons tous sans cesse des choses qui nous sont précieuses...
des occasions précieuses, des possibilités,
des sentiments qu'on ne pourra pas retrouver.
C'est cela aussi vivre.
Mais à l'intérieur de notre esprit - je crois que c'est à l'intérieur de notre esprit -
il y a une petite pièce dans laquelle nous stockons
le souvenir de toutes ces occasions perdues. Une pièce avec des rayonnages,
comme dans cette bibliothèque, j'imagine.
Et il faut que nous fabriquions un index,
avec des cartes de références, pour connaitre précisément ce qu'il y a dans nos coeurs.
Il faut aussi balayer cette pièce,
l'aérer, changer l'eau des fleurs.
En d'autres termes, tu devras vivre dans ta propre bibliothèque. "
et l'on rejoint cet autre livre:
Kafka sur le rivage de Haruki Murakami
"Nous perdons tous sans cesse des choses qui nous sont précieuses...
des occasions précieuses, des possibilités,
des sentiments qu'on ne pourra pas retrouver.
C'est cela aussi vivre.
Mais à l'intérieur de notre esprit - je crois que c'est à l'intérieur de notre esprit -
il y a une petite pièce dans laquelle nous stockons
le souvenir de toutes ces occasions perdues. Une pièce avec des rayonnages,
comme dans cette bibliothèque, j'imagine.
Et il faut que nous fabriquions un index,
avec des cartes de références, pour connaitre précisément ce qu'il y a dans nos coeurs.
Il faut aussi balayer cette pièce,
l'aérer, changer l'eau des fleurs.
En d'autres termes, tu devras vivre dans ta propre bibliothèque. "
Tu me laisses dubitative ... et comment classer tous nos souvenirs, toutes nos rencontres dans un ordre affectif
RépondreSupprimeril va me falloir réfléchir ... et comment dépoussiérer certains rayons mis à l'oubli... Ah ! tu me fais gamberger MARIE ... Il faudra que je lise ce livre aussi. De belles réflexions à venir !SOURIRE
Belle soirée à toi Marie
Une réponse à ton commentaire
Supprimer"Kafka sur le rivage de Haruki Murakami
Nous perdons tous sans cesse des choses qui nous sont précieuses... des occasions précieuses, des possibilités, des sentiments qu'on ne pourra pas retrouver. C'est cela aussi vivre. Mais à l'intérieur de notre esprit - je crois que c'est à l'intérieur de notre esprit - il y a une petite pièce dans laquelle nous stockons le souvenir de toutes ces occasions perdues. Une pièce avec des rayonnages, comme dans cette bibliothèque, j'imagine. Et il faut que nous fabriquions un index, avec des cartes de références, pour connaitre précisément ce qu'il y a dans nos coeurs. Il faut aussi balayer cette pièce, l'aérer, changer l'eau des fleurs. En d'autres termes, tu devras vivre dans ta propre bibliothèque. "
Bonsoir chère Marie,
RépondreSupprimerMerci pour cette superbe poésie qui nous fait méditer !
Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla
Nous avons tous une bibliothèque dans laquelle les livres sont classés selon le désir de chacun. De ces souvenirs qu'ils renferment, ce sont souvent les plus anciens qui resurgissent, ceux qui ont marqué notre vie intime de bonheurs ou de douleurs. Ce sont eux qui ont fait de nous ce que nous sommes.
RépondreSupprimerNous seuls possédons la clef de notre bibliothèque dont nous sommes les créateurs.
Chère Marie, ton poème est très parlant et porte à la réflexion
Cette image de bibliothèques cachées dans une petite pièce secrète de notre esprit,
RépondreSupprimergardiennes de tous les souvenirs heureux ou malheureux de notre vie, est géniale et
t’a inspirée avec ces "Paroles muettes" un poème tout aussi fabuleux que j’ai adoré.
Merci chère Marie.
J'adore !
RépondreSupprimerOh que oui... avec le temps les souvenirs des regrets se dépoussièrent et pour ne pas se laisser envahir classons et rangeons nos fugaces bonheurs
RépondreSupprimerTu me donnes envie de relire Kafka sur le rivage !
merci Marie pour ton poème
Oui il y a des mots que l'on ne peut jamais dire et ces mots forment des conversations muettes qui remplissent notre bibliothèque intérieure, comme tu le dis si bien chacun de nous vit avec sa propre bibliothèque, à nous de l'aérer et d'entretenir les étagères
RépondreSupprimerAmicalement
Claude
Coucou Marie. Comme toujours tes mots me touchent et aussi me parlent. Tes ressentis sont proches des miens dans ce poème là. Bon dimanche.
RépondreSupprimerBy Marie
Les souvenirs avec le temps se transforment,suivant l'humeur du jour ils reviennent sous une autre couleur.
RépondreSupprimerJe n'arriverai pas à ranger mes souvenirs dans des cases,
Joliment écrit
Bon et doux Dimanche Marie
Bisous
timilo
Un poème qui résonne profondément en moi... Merci Marie
RépondreSupprimerPasse un très bon dimanche
Tu me donnes envie de lire ce livre...
RépondreSupprimerMerci pour ce merveilleux partage, Marie.
Je ne sais pas si j'ai rangé tous mes souvenirs mais certains surgissent encore, alors que je pensais les avoir oubliés.
Bisous et douce journée.
Bonjour chère Marie, tellement touchant et tout beau, superbe! Bise, bon dimanche tout doux!
RépondreSupprimerJe n'ai pas lu ce livre mais je me dis que quand les souvenirs s'invitent, ceux qui ont le gout du bonheur cela fait tant de bien de les revivre !
RépondreSupprimerBises Marie
Marie
RépondreSupprimerc' est un bel écrit rempli de délicatesse malgré les regrets énoncés , enfouis
bon dimanche
mes amitiés
Cela fait quelques lunes que je ne suis venu, j'avoue que je suis surpris des belle poésies postées.
RépondreSupprimerBelle poésie en délicatesse !
Bravo Marie.
Nos souvenirs vivront éternellement en nous jusqu'à ce que nous devenions ce souffle, cette brise, ce chant qui viendra bercer nos enfants, nos amis, ceux qui nous survivront... Excellente fin d'après-midi, ma chère Marie, et encore merci pour tes mots.
RépondreSupprimerles silences sont parfois éloquents
RépondreSupprimertilk
Je ne connais pas du tout l'auteur dont vous parlez, Jean François Caron, ni son livre. A voir, donc. Merci et bonne journée.
RépondreSupprimerJe relis ce merveilleux poème ...
RépondreSupprimerBon et doux Lundi Marie
Bisous
timilo
Les souvenirs sont les poussières du passé. Je n'arrive pas à les garder. Ils s'envolent et s'effacent…..
RépondreSupprimerParoles, rêves souvenirs plantés patiemment au cœur de son jardin secret
RépondreSupprimeroù butiner un jour à la source de sa vie pour abreuver les paroles muettes
d'une riche solitude se nourrissant du passé tourné vers l'avenir.
j 'ouvre souvent les portes de ma bibliothèqe intime ....Je vais rechercher de moments de bonheurs qui me manqent tant..des iamges enfouies , des rires, de l'amour ....des pages qui trop souvent me font encore pleurer
RépondreSupprimerC 'est si vrai MARIE .Tant et tant de récits , secrets, intimes ou non se sont inscrits dans nos âmes
Il faut peut-être dresser des ponts entre les souvenirs et le futur. Ce que nous gardons en nous est si précieux. Des odeurs, des sentiments, des moments vécus qui nous aident à vivre ou survivre.. Ta poésie est très émouvante.
RépondreSupprimerBons souvenirs, mauvais souvenirs, le temps les façonne les adoucit parfois et peut aussi les exacerber.
RépondreSupprimerMerci d'avoir laissé l'empreinte de ton passage sur mes pages.
Je passe juste ici pour te souhaiter une belle journée ♥
RépondreSupprimerLes souvenirs comme pierres déposées sur le chemin de vie...tantôt jolis galets que l'on aime conserver, parfois plus acérés qui font saigner nos coeurs .
RépondreSupprimerSouvenirs galets
RépondreSupprimerSouvenirs cailloux
Sur les étagères
De l'âme et du cœur
Livres secrets
Pages déchirées
Feuillets conservés
Traces éphémères
Que le temps efface
Les lettres gommées
Pleurent sur les vides
Des chutes de vie
Aux cordes pourries
***
Merci à tous pour vos commentaires.
Richesses que nous savourons intérieurement qui nous permettent de vivre pleinement le présent ! Bonne soirée Marie. Amitiés. Joëlle
RépondreSupprimerAccueillons dans notre bibliothèque secrète tous ces précieux livres-souvenirs. Ils nous attendent.
RépondreSupprimerMerci, Marie, pour l'infinie délicatesse de tes mots.
Amitiés
Alors là, je découvre votre blog par votre com. laissé chez Maria Lina
RépondreSupprimerce message tombe pile pour moi ces mots sont les miens mais les lire ainsi
bien différent. On le voit devant soi bonne journée Cathie
C'est vrai que ton poème fait réfléchir à tout ce que nous avons perdu, peut-être sans le savoir parfois.
RépondreSupprimerJ'ai bien envie de lire aussi ce livre.
Merci Marie, c'est un message important que tu nous transmets.
Bonjour marie
RépondreSupprimerUne perplexité et un étonnement ( dans l'ordre laudatif bien-sûr ) me submergent à la lecture de ta profonde poésie...
Je suis dubitatif et je partage amplement le message de Violaine que je trouve juste et pertinent..
Une bonne journée je te la souhaite marie.
Salah
Je crois que quelquefois se sont les souvenirs qui nous aident à vivre bien le temps présent car c'est lui seul qui compte , le passé restera le passé et l'avenir on ne sait faire des voeux sur la comète...
RépondreSupprimerTrès instructif poème , merci , il fait réfléchir en tous cas!