Montage fait avec différentes photos dont deux prises au musée du vieux Cormenier
à Champniers en 2007
Sanglote la vie, tourbillonne les saisons !
Sous des soleils qui pleurent les pensées s’effacent…
Affolée, l’horloge a oublié sa chanson.
Et les horloges s'enfuient!
Tic-tac des pendules
Sur les balanciers du temps
Fragile engrenage
Et les horloges s'enfuient!
Tic-tac des pendules
Sur les balanciers du temps
Fragile engrenage
Bonjour Marie.
RépondreSupprimerJuste un mot pour vous faire savoir que j'ai pris grand, grand plaisir à me promener dans votre blog, fort bien construit et riche de poésie et de beauté.
Merci de nous l'offrir.
eMmA
Merci beaucoup pour votre message...Cela me donne envie de continuer et d'améliorer sans cesse les pages de mon blog...
RépondreSupprimerMarie
Un magnifique montage, chère Marie, pour orner ce poème aux larmes retenues! Le temps passe et pourtant le tic-tac ne nous a pas alertées. Et un soir, dans le brouillard d'une nuit trop longue, il se tait...
RépondreSupprimerBisous; Lorraine
Merci Marie et très bon week end
RépondreSupprimerJackie, Lorraine..
RépondreSupprimerMerci
Mes parents sont en maison de retraite depuis le 1er août...
La semaine dernière, je suis retournée à la maison avec maman pour trier des souvenirs...
Ce qui nous a frappés toutes les deux c’est le silence dans la maison et là on s’est aperçu que la pendule s’était arrêtée plus personne pour la «remonter»...
C’est au retour, dans la voiture que j’ai inventé ce poème...
Mélancolie, nostalgie se dégagent de ton texte. Sentiments propices à cet automne naissant. A bientôt Marie. Joëlle
RépondreSupprimerMerci Joëlle
RépondreSupprimer"Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit: je t'attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend."
Jacques Brel
Avant, les horloges étaient un peu le coeur qui battaient dans le foyer souvent il s’arrêtait de battre en même temps que celui de ses occupants
RépondreSupprimerMon Dieu que ce poème est beau et touchant
Merci Tony Yves
RépondreSupprimerL'horloge, symbole de la vie, du temps qui passe, de l'oubli et de la mort...
Pour moi cette pendule
RépondreSupprimerc'était la vie...
Les souvenirs d'enfance...
les choses simples au goût de miel...
La tendresse...
Le temps qui s’égrainait
Dans un tic tac réconfortant...
Mais le passé efface le présent
Et la pendule s'est tue
Sur des souffrances
sur des vides
sur des absences...
La mort guette
Et la pendule le sait..
La vie n'est qu'illusions
Que brumes
Brouillards
Nuits
Et la pendule le sait
Qui s'est tue ce matin...
Good blog you've got here.. It's difficult to find good quallity writing lije youfs
RépondreSupprimerthese days. I seriously appreciate individuals like you! Take care!!
traduction:
SupprimerBon blog, vous avez ici. Il est difficile de trouver une bonne qualité d'écriture comme vous ces jours-ci. J'apprécie sérieusement les personnes comme vous! Prends soin!!
La pendule occupait une grande place autrefois dans les campagnes. Elle rythmait les moments forts de la journée. Il était d'usage lors d'un décès dans la maison, que l'on arrêtat le mouvement du balancier.
RépondreSupprimerLa pendule t'a donné une juste inspiration pour ce très beau et triste poème. Bravo aussi pour l'illustration !
Ton ensemble image poème et tout simplement magnifique. Ils se supportent (au sens supporter comme au foot) l'un l'autre. Ils se subliment.
RépondreSupprimerCette table mise, les assiettes en forme d'écuelle, le dessous de plat émaillé sûrement vert ou bleu, et la pendule en fond reflètent toute l'atmosphère des tablées d'autrefois et si tu y rajoutes le silence toute la tristesse de la maison privée de ses occupants.
J'aime vraiment beaucoup
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Magnifiquer comme toujours, un bel instant de lecture
RépondreSupprimerTa mise en page est en effet superbe et rend bien l'atmosphère qui régnait dans les anciennes maisons.... avec la pendule qui rythmait les journées de ses coups profonds et de son tic tac intensément méditatif, très doux et très présent à la fois... le mouvement lent et régulier du balancier avait quelque chose d'hypnotique......
RépondreSupprimerMon rêve d'avoir une telle horloge dans une maison assortie.... j'y trouvcerais sûrement une très grande paix intérieure et une inspiration qui m'échappent totalement actuellement, et qui me manquent cruellement.
Merci pour cet instant précieux que tu nous as offert.... cette lecture m'a plongé pour quelques mionutes dans cette ambiance magique et espérée..
tu rends bien à travers le silence de la pendule l'atmosphère qui régnait autrefois dans les vieilles demeures
RépondreSupprimerTon poème est superbe, une ambiance feutrée, à peine éclairée, bravo j'ai beaucoup aimé les mots et l'image
La pendule a marqué le temps, elle a vu tant de choses, tant de gens passer. C'est fou ce qu'une pendule peut parler. Et tu as su la faire parler avec tes mots comme par magie. Bisous Marie et quelle belle mise en page!
RépondreSupprimerLa pendule est en quelque sorte l'âme d'une maison et tu l'as
RépondreSupprimermerveilleusement fait revivre à la lueur de la bougie, en petites
touches à la manière des peintres flamants. Vraiment magnifique !
La pendule, cœur de la maison, symbole de la vie qui passe inlassablement jusqu'au moment où tout s'arrête ! C"est beau, émouvant, et me rappelle les coutumes d'autrefois : quand le maître de maison mourait, on arrêtait, volontairement, la pendule pendant quelques jours pour marquer, ainsi, dans le silence, l'heure où la mort passa..
RépondreSupprimerc'est une atmosphère qui nous rattrape ..j'ai le souvenir , moi aussi du carillon de ma grand -mère ..et même plus, puisque ce carillon est dans mon sous sol . Chose bizarre ce carillon s' ést tu lorsque mon grand père est parti ;ma grand mère ne l'avait plus jamais remonté ..et là , la semaine derrière le fil qui retenait le balancier s'est cassé ; il s'est remis à chanter ..mais je n'aime pas cela ......et ton poème.... là maintenant...... c'est curieux les hasards
RépondreSupprimerComme d'habitude tout est beau , l'écriture , l'illustration
C'est vrai que les pendules sont des symboles de vie dans une maison...
RépondreSupprimerCitation :
"Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit: je t'attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend."
Jacques Brel
Chère Marie, merci pour ce poème.
RépondreSupprimerLa vieille pendule des grands-parents occupe une Grande place à la maison.
Dans la maison de ma mère, il y avait une vieille horloge détentrice des secrets de famille et qui au déès de ma mère s'est tu à jamais. Je l'aimais elle était mon enfance. Ton poème m'a beaucoup émue et m'a rappelé tant de souvenirs.
RépondreSupprimerMerci Marie pour la beauté de la mise en page et pour la beauté du texte
Un douloureux poème ! Sais-tu Marie, que ce genre d'horloge depuis que je suis toute petite m'a toujours fait peur et angoissée !!!
RépondreSupprimerEt pourtant, il n'y en avait pas dans ma famille. C'est étonnant d'ailleurs cette aversion.... Ce tic tac sans doute, comme la vie qui va s'arrêter quand le coeur ne battra plus !!! D'ailleurs tu traduis bien, les vies qui passent....
Beau, mais triste.
RépondreSupprimerPour moi cette pendule c'était la vie...
Les souvenirs d'enfance...
les choses simples au goût de miel...
La tendresse...
Le temps qui s’égrainait
Dans un tic tac réconfortant...
Mais le passé efface le présent
Et la pendule s'est tu
Sur des souffrances
sur des vides
sur des absences...
La mort guette
Et la pendule le sait..
La vie n'est qu'illusions
Que brumes
Brouillards
Nuits
Et la pendule le sait
Qui s'est tu ce matin...
Tic-tac des pendules
SupprimerSur les balanciers du temps
Fragile engrenage