Mes pensées ont fondu
Tout au fond de l’encrier…
Sur la page blanche,
Mes graffitis griffonnent
Les traces noires de mes non-dits
Toutes ces choses qu’on ne dit pas
Et qui se cachent au fond de moi…
****************
Et c'est parfois dans un regard, dans un sourire
Que sont cachés les mots qu'on n'a jamais su dire,
Toutes les choses qu'on ne dit pas
Et dont les mots, les mots n'existent pas,
Toutes les choses qu'on ne dit pas,
Mais que l'on garde pour toujours au fond de soi,
Et qu'on emporte en l'au-delà, là où les mots, les mots n'existent pas.
Yves Duteil
Que sont cachés les mots qu'on n'a jamais su dire,
Toutes les choses qu'on ne dit pas
Et dont les mots, les mots n'existent pas,
Toutes les choses qu'on ne dit pas,
Mais que l'on garde pour toujours au fond de soi,
Et qu'on emporte en l'au-delà, là où les mots, les mots n'existent pas.
Yves Duteil
La vie est au fond de toi, vaillante quelque soient les affres du monde qui t'entoure, les tourments qu'il t'inflige. Elle est là pour toi parce que tu la mérites. Douce soirée à toi Marie. Amitiés. Joëlle
RépondreSupprimerMerci Joëlle de ton message...
RépondreSupprimerMes poèmes ne décrivent pas seulement mes propres sentiments mais aussi les ressentis de ceux ou celles que je rencontre...
Ce poème est écrit pour tous ceux qui connaissent ces longues solitudes de la nuit...
un magnifique poème écrit avec une plume trempée dans l'encre de la solitude et qui appelle des réponses
RépondreSupprimerIL touche le coeur et nous incite à la réflection
bisous Marie
Merci Marie
RépondreSupprimerBises
Merci Marie pour ces mots de la nuit douloureux mais si beaux. Elle est parfois si longue qu'on perd espoir de retrouver la lumière...mais elle est comme tu le dis dans ces perles de rosée du jour qui renaît
RépondreSupprimerBon week end
Aussi longue, aussi noire soit notre nuit, il faut se dire toujours que le soleil fini par se lever
RépondreSupprimerLine, Jackie, Ondine, Tony Yves
RépondreSupprimerMerci
"Parle-moi,
J’ai des choses à te dire
Raconte tes délires
J’écoute à cœur ouvert.
Parle-moi,
En rap, en rock, en rage
J’accueille tes messages
Tes bouteilles à la mer.
Pour te dire,
Tout ce qui nous ressemble
Et ce qui nous rassemble
Et la fleur et le fruit.
Pour te dire,
Les matins, les aurores,
Et beaucoup plus encore
De ce qui nous unit,
Unit, nous UNIT !"
Jean-Claude GIANADDA..."Graffitis"
Bravo Marie pour ce slam qui je trouve est très difficile à écrire, tout comme j'ai de la difficulté à le lire comme il se doit. L'essentiel qu'on ne dit pas, ces mots que l'on garde en soi. Il faut oser le dire...
RépondreSupprimerChère Marie, je te renouvelle ici mes compliments pour ce texte si triste mais si beau.
RépondreSupprimerUn texte vraiment magnifique chère Marie, que j'ai eu grand plaisir à relire.
RépondreSupprimerGros bisous à toi et continue !
Cris de détresse et cris d'espoir se conjuguent dans ce poème
RépondreSupprimerpour nous offrir, chère Marie, de très beaux graffitis de nuit!
J'aime!
Parle-moi,
RépondreSupprimerJ’ai des choses à te dire
Raconte tes délires
J’écoute à cœur ouvert.
Parle-moi,
En rap, en rock, en rage
J’accueille tes messages
Tes bouteilles à la mer.
Pour te dire,
Tout ce qui nous ressemble
Et ce qui nous rassemble
Et la fleur et le fruit.
Pour te dire,
Les matins, les aurores,
Et beaucoup plus encore
De ce qui nous unit,
Unit, nous UNIT !
Jean-Claude GIANADDA..."Graffitis"
Tant de tristesse et tant de beauté se réunissent dans ce superbe texte,
RépondreSupprimerparfaitement illustré, comme toujours. J'adore ! Graffitis de nuit...(slam et gazouillis) 120660
Merci aussi, chère Marie, pour ces "graffitis" de Jean-Claude Gianada que
j'aime beaucoup.
Combien tes mots font mal, ma chère MARIE et me touchent profondément.... Ce poème est magnifiquement triste et je l'ai lu et relu... Pouvoir exprimer ainsi ce que l'on ressent, ne console pas du chagrin existant, mais si les mots arrivent à se libérer, un peu, sans doute que ta Muse se sentira un peu plus légère...... Très, très sensible à tes mots, sans doute les grandes histoires inachevées sont elles celles qui sont les plus difficiles à oublier !
RépondreSupprimerJe t'embrasse MARIE
"Parle moi .....
RépondreSupprimerj'écoute à coeur ouvert... " chante Jean Claude
même quand c'est noir
même quand il est nuit en plein jour
souffrance en plein sommeil
orage en pleine vie
Dommage que nous manquions tellement d'écoutants
paul
Chère Marie
RépondreSupprimerJe ne sais pourquoi j'ai envie de répondre ainsi à ton poème... c'est parti !
Peut-être mon état d'esprit actuel... Un autre graffiti...
Vie.
Que je me blesse à te rendre forte
Que je me dresse dans ta mémoire
Que je jette le vent dans le violon
Toutes mes forces tendues dans les cordes
Pour arriver de la mer
Jusqu’à toi, soulevant les voiles de la maison.
Que je dessine pour dire sur les murs
Toutes les failles, mes désillusions,
Tout ce que je tais de blanches, de noires,
Au milieu de mes nuits
Un seul jour en toutes saisons,
A coups de craie sur le tableau de minuit
Partout dans le temps ouvrant ses horizons,
Conjuguant la lampe de mes déceptions...
Toujours le même plaisir à te lire.
Chère Marie
RépondreSupprimerJe ne sais pourquoi j'ai envie de répondre ainsi à ton poème... c'est parti !
Peut-être mon état d'esprit actuel... Un autre graffiti...
Vie.
Que je me blesse à te rendre forte
Que je me dresse dans ta mémoire
Que je jette le vent dans le violon
Toutes mes forces tendues dans les cordes
Pour arriver de la mer
Jusqu’à toi, soulevant les voiles de la maison.
Que je dessine pour dire sur les murs
Toutes les failles, mes désillusions,
Tout ce que je tais de blanches, de noires,
Au milieu de mes nuits
Un seul jour en toutes saisons,
A coups de craie sur le tableau de minuit
Partout dans le temps ouvrant ses horizons,
Conjuguant la lampe de mes déceptions...
Toujours le même plaisir à te lire.
Tant de questions à la lune sous le dais de la tristesse ......tant de graffitis qui égratignent le coeur .....tant de mots posés pour adoucir la vie, tant de dentelles cachées ; tant de nuit ou personne ne vient sourire la solitude ....mais chaque mot posé est un pont pour l'espoir ....car dans chaque photo que tu prends , chaque toile que tu peins , chaque poésie que tu nous offres , tu cries ton désir de faire chanter la vie .....et forcément , un jour la porte se déverrouillera .....
RépondreSupprimerQuelle tristesse, quel désarroi ! Que d'émotions contenues dans l'assemblage merveilleux des mots et des images ! Que de non-dits qui hurlent dans le noir
RépondreSupprimerMes pensées ont fondu
RépondreSupprimerTout au fond de l'encrier
Les années ont passé
Et les traces noires de mes non-dits
Gribouillent chaque jour un peu plus ma vie
Pas du travail! De la stupéfaction Marie!
RépondreSupprimerEst-ce un slam? Je n'en sais rien! C'est plus beau que la plupart des slams ou dénommés tels. Les sonorités que tu as trouvées sont à couper le souffle et malgré cette recherche évidente de rythme, tes vers veulent toujours dire quelque chose, tes vers m'émeuvent. Tu (m')écris et tu (me) poses des questions auxquelles je ne saurai répondre tellement elles restent chez moi sous forme de questions. Y a-t-il une réponse aux graffitis de nuit?
Je ne crois pas qu'aucun des jeunes slammeurs d'aujourd'hui qui expriment leurs révolte et leur mal être existentiel dans le slam, élève leur propos à un pareil niveau.
Pour moi c'est de la poésie sensu stricto. Mais s'il faut vous inciter à venir à l'atelier slam pour que vous nous sortiez de si belles choses, alors allons-y!
Au lieu de "slam et gazouillis", on pourrait l'intituler: "Sons et Lumières" ou "Liberté non maîtrisée" ou "Ici on se lâche!"
Magnifique !
RépondreSupprimerJe ne sais pas si ces "Graffiti de nuit" sont un slam mais ce que je sais c'est que les mots se succèdent, s'entre-choquent, se bousculent, se projettent sur le mur de tes nuits.
Bravo Marie pour ce beau travail que Lisette a apparemment aussi dégusté comme un bon gâteau.
Comme Lisette, je ne sais pas si c'est un slam, mais je peux dire que je suis béate d'admiration, chère Marie. C'est beau, c'est bien dit, ça fait battre le coeur à un rythme supérieur... Juste bravo ! A poster sur Eclosion, si ça n'a pas été fait.
RépondreSupprimerMa Lisounette, je peux renommer cet atelier, à ta convenance, il suffit de me donner le nouveau titre.
Je réponds à Domie: mon changement de titre était une boutade. Dans "Slam et Gazouillis" il y a slam, bien sûr, mais il y a aussi gazouillis, qui mènent bien à des textes écrits pour "l'oralité" . Des textes où le son a la primeur. C'est la singularité par rapport à "Eclosion de poèmes" que je voudrais voir dans cet atelier où tout le monde peut décider de mettre quelque chose. Cela oblige à écrire un peu autrement. Au point de vue des mots, pas besoin d'y mettre des mots d'argot si cela n'est pas nécessaire. Rechercher la rythmique qui est bien sur présente dans le poésie versifiée, mais qui là, s'étale tout au long du poème. Ecrire pour lire tout haut!
RépondreSupprimerVoilà mon idée du slam