Toujours la même petite fille pendant la cérémonie du riz
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La
prière s’accommode d’une multiplicité de dieux et n’oublie
pas
notre mère Nature à tous,
indispensable au bon
fonctionnement local de la Culture.
Pas de prières dignes de
ce nom sans éléments végétaux.
Aussi, le riz est
omniprésent :
non seulement on le vénère à chaque bout de
parcelle de rizière,
par le biais d’un modeste autel érigé
en l’honneur de Sri Dewi,
entre autre déesse du riz,
mais en
plus on fait grand usage des grains de ce même riz
(toujours
non cuit, du beras donc).
Accolés sur le front et
parfois sur d’autres parties du corps
(comme sur le cou),
ces grains de riz soudain sacralisés s’appellent « bija »
et symbolisent le dieu suprême du panthéon balinais :
Sang
Hyang Widhi (ou Sanghyang Widi Wasa).
Vers la fin de la prière,
les pemangku (prêtres
rattachés aux temples) passent
devant chaque fidèle
dans le
but de l’asperger d’eau
bénite (tirta),
puis ce dernier prendra quelques
grains de riz humides
pour les fixer au milieu de son front,
aussi bien qu’il le peut car les grains ne restent pas
toujours bien collés.
Mais cela évidemment n’est pas grave.