Photos prises dans La Brenne août 2011
Sous les blondes fougères,
Faneront les bruyères
Quand ton âme à l’envers
Quittera cette terre.
Leurs tiges éphémères
Éteindront leur lumière
Dans l’allée des silences,
Là, où fleurit l’absence.
Je voudrais dessiner
Je me souviens
Une balade dans les lumières de La Brenne
Je voudrais dessiner
Je me souviens
Une balade dans les lumières de La Brenne
Bonsoir Marie
RépondreSupprimerMagnifique !!!
Quelqu'un m'a dit un jour qu'un bon jardinier pouvait rendre la floraison des bruyères éternelle
Amicalement
Tony yves
Morgane.
RépondreSupprimerJe découvre votre blog... légers, les mots me sont venus avec le désir de les lire à hautes voix... poème superbe...mélancolie de l'absence...
Derrière les mots oui il y a des visages et des peurs...et tant d'allées de silence où s'est fanée la bruyère!...
RépondreSupprimerJe vous remercie Tony Yves et Morgane-Anne d'être venus m'accompagner sur les sentiers où fleurissent les bruyères...
Le partage de nos mots au fil des hasards et des blogs est un enrichissement merveilleux!...
Merci à vous deux
Marie
Chère Marie
RépondreSupprimerque j'aime cete plume mélancolique
mais les fleurs éternelles sont celles que tu laisseras dans le coeur de ceux qui t'ont aimé
bisous
bonne soirée
Le temps s'est enroulé sur nos vies, sur nos jours.
RépondreSupprimerDepuis longtemps s'est fanée la rose bruyère...
Merci Line
Marie
La bruyère t'a inspiré de bien jolis mots. Bises Marie et très bonne journée
RépondreSupprimerIl est mélancolique et doux ce poème chère Marie
RépondreSupprimerla vie fait se faner les plus jolies plantes comme parfois les plus doux sentiments
et l'âme se vêt d'automne
comme de souvenirs
En attendant que renaisse la fleur avec la lumière
Retour de Marie qui nous chante notre automne et la tristesse qui nous attend avec ce poème nostalgique sur un si beau fond d'image.
RépondreSupprimerTon titre m'a fait penser tout de suite à la chanson d'Emile Mercadier du début du siècle dont voici les paroles:
Quand les lilas refleuriront
Au vent les capuchons de laine
Robes rouges nous revêtrons
Quand les lilas refleuriront
Sur le tapis vert de la plaine
Nous reviendrons danser en rond
Quand les lilas refleuriront
Allez dire au printemps qu'il vienne
Quand les lilas refleuriront
Nous redescendrons dans la plaine
Cloches sonnez vos carillons
Quand les lilas refleuriront
Les papillons qui se promènent
Dans l'air avec les moucherons
Comme nous danserons en rond
Allez dire au printemps qu'il vienne
Quand les lilas refleuriront
Les filles près de la fontaine
De leurs amoureux jaseront
Quand les lilas refleuriront
Personne alors qui ne comprenne
Les doux mots qu'elles parleront
Quand les lilas refleuriront
Allez dire à l'amour qu'il vienne
Quand les lilas refleuriront
Parfumant l'air de leur haleine
Combien d'amoureux mentiront
Quand les lilas refleuriront
Pour tous ces baisers qui s'égrènent
Que de blessures saigneront
Quand les lilas refleuriront
Allez dire à l'amour qu'il vienne
Deux fleurs mauves, deux saisons, l'amour et le raccourci de la vie!
Eh! Oui!
Bisous
Quand les bruyères faneront, d'autres viendront les remplacer et apporteront avec elles cette lumière qui manque tant à l'hiver. Oui, il existe la bruyère d'hiver. Tu as sans doute choisi cette fleur volontairement, le mauve/violet a sa signification (passage, paix ...).
RépondreSupprimerLes mots sont tristes mais le poème est si beau !
RépondreSupprimeroui, un poème triste, mais très profond... qui me parle au coeur directement
Beaucoup de subtilités et aussi de sous entendus dans tes vers.... en lisant entre les lignes, ou au moins en essayant de le faire, on découvre des tas de petites touches, de détails, qui donnent à ce poème une richesse superbe....
Mais je pense que c'est un honneur pour celui qui le reçoit que le bruyères se fanent à sa mort... cela veut dire qu'il éait en comunication avec elles, donc avec la Nature.....
plein d'émotion, le coeur, après cette lecture..
Un peu triste cette mort des bruyères , cette fin de l'été , mais tellement bien dit !!!!!
RépondreSupprimerJ'ai l'impression que ce poème s'adresse à ton papa. Ton poème est mélancolie, tristesse mais aussi force et acceptation. C'est vraiment touchant.
RépondreSupprimerBisous et bon courage!
Que c'est triste, chère Marie, mais que c'est beau! J'ai le coeur serré à te lire et je suis partagée entre la nostalgie et l'admiration. Tes mots enroulés autour de cette bruyère sonnent avec tant de justesse, tant d'harmonie, tant de chagrin aussi! Tu as l'art de dire et d'illustrer. Et de nous toucher très, très profondément,
RépondreSupprimerLorraine
Que de tristesse dans ce magnifique poème chère Marie ! Comme toujours, tes mots sont si beaux et merveilleusement accompagnés. J'aime beaucoup la bruyère, qui fleurit aussi en hiver...
RépondreSupprimeront lit beaucoup de tristesse à accompagner ce départ, mais ton poème est si doux, associant la lumière des bruyères à la noirceur de l'absence
RépondreSupprimerBouleversant ce poème foisonnant de bruyères
RépondreSupprimeravant qu’elles ne se fânent pour mieux refleurir…
comme nos âmes peut-être… Merci, Marie.