Yemrehanna Kristos,
Bete Ghiorgis à Lalibela 1er novembre
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Dernière randonnée dans les montagnes éthiopiennes à
42 km de Lalibela…
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Plus de pistes que de routes pour arriver à un petit
village
où un sentier mène à l'église:
une
marche au cœur d'une forêt luxuriante et la traversée de villages
traditionnels
avec leurs maisons rondes recouvertes de chaume : les
tukuls,
Puis c'est l'arrivée à l'église dissimulée au fond d'une grotte,
derrière un mur
censé la protéger des infiltrations.
Le sanctuaire est construit à l’intérieur d’une
caverne de 50m de long,
au pied de la pente de l'Abouna Yossef, un massif
culminant à 4 190 m.
La construction de style axoumite, date du XIIe
siècle,
et est attribué au souverain Yemrehanna.
Bâti avec des matériaux
rapportés de Jérusalem, d'Egypte et de Syrie,
l'édifice repose sur un
soubassement envahi par les eaux
et symboliserait l'Arche de Noé.
La façade bicolore (bois et maçonneries enduites) est
percée de huit fenêtres,
toutes différentes, encadrées de têtes de singes
et rappelant les huit humains embarqués sur l'Arche.
L'intérieur étonne par la richesse de son décor
et
notamment par les merveilleuses peintures multicolores des plafonds
symbolisant
les sept cieux
où se déploient
d'innombrables motifs géométriques, des croix, un bestiaire...
Les piliers surmontés de chapiteaux sculptés et
polychromes,
la perfection de arcs en plein cintre et le pavement
du sol
finissent de donner une sorte de perfection à cette
église étonnante.
Les gardiens de l'église
La grotte abrite un autre bâtiment,
qui aurait pu être
la résidence de Yemrehanna, ainsi que le tombeau du prêtre-roi,
dont la vénération fait l'objet de nombreux
pèlerinages.
La croyance veut que quiconque demande pardon à Dieu
en tournant 3 fois autour du tombeau du saint roi sera pardonné de tous ses
péchés.
Au fond de la caverne, derrière un petit muret,
un
macabre enchevêtrement de milliers de squelettes :
ce sont les corps de 5
740 chrétiens venus, d’après la tradition, d’Egypte
pour recevoir la communion
des mains du saint roi Yemrehana.
Ils moururent
ici et leurs ossements reposent dans l’obscurité de la caverne.
(L’éclairage se fait avec la torche du prêtre et nos
lampes frontales,
pas terrible
pour les photos)
Beta Ghiorgis à Lalibela
Selon la légende, saint Georges, patron de l'Ethiopie,
serait apparu au roi Lalibela,
étonné et sans doute un peu vexé qu'aucune des
églises ne lui soit consacrée.
Pour réparer l'oubli, le pieux souverain
s'engagea
à lui dédier le plus beau de ses sanctuaires.
Ce chef-d’œuvre suscite l'admiration.
Du fond d'une
fosse de 12 m s'élève le majestueux monument cruciforme
(en croix grecque) posé
sur un socle à degrés.
Le toit est sculpté de croix imbriquées les unes dans
les autres.
Comme les autres églises de Lalibela
cette église fut
extraite du rocher
et creusée à l’intérieur d’un énorme bloc isolé par une
large tranchée.
Un étroit passage conduit dans la cour,
dont les murs
sont percés de niches et de cellules
qui servent encore d’habitations aux
moines et d’abris pour les pèlerins
Au milieu de cette cour se détache le monument
véritable sculpture en forme de croix grec
entièrement excavé et sculpté dans
un tuf compact sur trois étages
Ses douze façades sont ornées de plusieurs corniches
et de deux niveaux de fenêtres,
dont celles du bas sont aveugles, aux motifs
très différents.
Intérieur de l'église
Roseaux et algues vertes couvrent l'eau du bassin
destiné aux immersions
et apportent une touche insolite à l'ensemble
monochrome.
(documentation : Le petit futé Ethiopie et Découverte Ethiopie guides Olizanne)
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Lycéennes à la sortie de l'école
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Couturière de rue
Joueur de masenqo
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