Mexique Guatemala 2019
Jeudi 28 novembre
Tikal, la cité oubliée dans la jungle
Flores sur le lac de Peten Itza
Départ pour Antigua via Gutemala city
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Tikal, la cité oubliée dans la jungle
Il y a, dans le monde, quelques noms magiques, quelques sites extraordinaires, quelques endroits où le génie humain d’hier appelle les hommes d’aujourd’hui à l’humilité et au plus grand respect...Tikal fait partie de ces lieux joyaux architecturaux exceptionnels dans le fascinant écrin de la jungle aux mille nuances de vert …Beaucoup d’émotion en découvrant pas à pas la cité perdue de Tikal, une cité qui n’a pas encore révélé tous ses secrets...
Edifiée à partir du IVe siècle avant J.-C. dans le bassin du Petén, au nord de l’actuel Guatemala, Tikal est l’Angkor Vat des Amériques.
Durant son âge d’or, entre 200 et 900, la capitale du plus puissant royaume bâti par les Mayas domina, depuis cette région, toute la péninsule du Yucatán, au sud du Mexique.
Au sein de cette civilisation précolombienne, la cité-Etat joua un rôle prédominant sur les plans militaire, politique et culturel. Mais après l’écroulement de l’empire maya, à la fin du Xe siècle, ses quelques 100 000 habitants l’abandonnèrent, et la jungle l’engloutit.
Ce n’est qu’en 1848 qu’une expédition découvrit ses ruines, et il fallut attendre encore plus d’un siècle pour qu’elles fassent l’objet de fouilles sérieuses.
Aujourd’hui, Tikal constitue l’une des attractions touristiques majeures du Guatemala.
Sa partie principale, ouverte à la visite, s’étend sur 16 kilomètres carrés, et regroupe la plupart des monuments .
Au centre, la Grande Place s’entoure de quatre ensembles architecturaux.
Côté est, le temple du Grand Jaguar lance vers le ciel sa structure pyramidale à neuf degrés, surmontée d’une crête qui culmine à 47 mètres de hauteur. Erigé vers 734, il héberge le tombeau de Jasaw Chan K’awiil (surnommé "le Seigneur Chocolat"), vingt-sixième roi de la dynastie de Tikal, qui en compta au moins trente-trois.
Face à lui se dresse, sur 38 mètres, le temple des Masques, probable sépulture de son épouse, Lachan Unen Mo’.
Au nord, on accède à un empilement de bâtiments plus anciens flanqués d’escaliers, et qui servirent à d’autres inhumations royales.
Au sud, enfin, l’Acropole centrale aligne sur 215 mètres plusieurs palais ouverts sur des patios,utilisés comme résidences honorifiques mais sans doute aussi par l’administration.
Au sud-ouest de la Grande Place, se trouve un deuxième complexe de trente-trois structures, dont une pyramide de 30 mètres ornée de masques en stuc à l’effigie du dieu Soleil. Ce groupe fut baptisé "Le Monde perdu", car au moment de sa découverte, la végétation luxuriante qui l’envahissait rappela aux archéologues l’ambiance du livre éponyme de Conan Doyle, le créateur de Sherlock Holmes.
Seule une infime partie de la cité a été dégagée et fouillée
D’autres sanctuaires sont disséminés alentour, dont, tout à l’ouest, le temple IV, le plus haut édifice précolombien (65 mètres).On l'appelle aussi le temple du serpent à deux têtes.
Son sommet offre une vue saisissante sur la totalité du site.
Sur l'océan de verdure, trois ou quatre vaisseaux de pierre, immobiles veillent. Ils affrontent les vagues irrégulières de la canopée qui se perd jusqu’à l’horizon. C'est un tapis infini d’arbres aux feuillages se balançant dans le vent, d'où émergent ces fières sentinelles;Du temple IV, on ne voit presque rien de l’ancienne cité royale, sauf les sommets des autres temples,comme des icebergs qui cachent à nos yeux la plus grande partie émergée de leur masse . Certaines de ces constructions, parmi les plus belles de la planète, sont encore enfouies dans leur gangue végétale.
Du haut
du temple, on aperçoit donc Le Grand Jaguar,le temple des masques, le
temple III et à droite cachée dans la verdure le sommet du temple V.
Entre ces différents bâtiments, des sentiers courent à travers un parc national, à l’ombre des grands kapokiers, l’arbre sacré des Mayas. Cette profusion de monuments ne constitue que la partie émergée de l’iceberg : à son apogée, la cité s’étendait sur plus de 60 kilomètres carrés, dont une infime partie a été dégagée et fouillée.
Flores sur le lac de Peten Itza
La vieille ville est située sur une île du lac Petén Itzá. Elle est reliée à la terre ferme par une chaussée de 500 m. Elle a été construite sur le site de la cité maya de Tayasal, dont il ne subsiste rien.
Née entre les mains des mayas au 9è siècle, Flores s'appelait alors Tayasal. Si la ville est aujourd'hui calme et paisible, il n'en était pas de même lors de l'arrivée des espagnols sur le territoire guatémaltèque. Lorsque Pedro de Alvarado, un conquistador espagnol, arriva sur les terres au 15è siècle, il se présenta au roi Canek et au peuple Maya en leur offrant un cheval espagnol.
Les Mayas firent la révérence devant ce cheval, pensant qu'il pouvait s'agir de l'un de leurs dieux, mais à peine installés, les espagnols tentèrent de les convertir au christianisme.
Après plusieurs échecs, les espagnols prirent la décision de détruire Tayasal au début du 16è siècle et ce qu'il restait de la cité fut abandonné.
Ce n'est qu'au 18è siècle que Flores fut reconstruite d'après Cirilo Flores, l'un des premiers guatémaltèques à se battre pour l'indépendance du pays.L'attrait principal de Flores se trouve dans les petites ruelles colorées et sur les rives du lac Petén Itzá. ..Et c'est bien là tout le charme de Flores ….
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Départ pour Antigua via Gutemala city
Réconfort après cette belle journée
Banane Nispero Ramboutan Grenade
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